5 chauffeurs UberPop condamnés à Bordeaux

76

Si le tribunal correctionnel de Marseille avait relaxé une conductrice d'UberPop, la cour d'appel de Bordeaux a pour sa part condamné 5 chauffeurs de l'appli controversée d'Uber - maintenant interdite - à des amendes et des suspensions de permis. Toutefois les peines sont moins sévères que celles prononcée en première instance.

La cour d'appel de Bordeaux a condamné 5 chauffeurs UberPop pour "exercice illégal de la profession de taxis" et "travail illégal", le 16 février 2016. Les prévenus ont reçu des amendes allant de 500 à 2000 euros et des suspensions de permis allant de un ou deux mois. Ils devront également verser 500 euros aux 4 organisations de taxis qui étaient parties civiles : l'’union nationale des taxis, la fédération intersyndicale des taxis, le comité de défense des taxis de la Gironde, l’union nationale des taxis et le syndicat autonome des artisans taxis de la Gironde.

Néanmoins, cette décision est moins sévère que celle rendue en première instance le 2 septembre dernier. Le jugement prévoyait alors quatre mois de suspension de permis, des amendes de 2.000 à 3.000 euros ainsi que le versement de 2.500 euros de dommages et intérêts pour les parties civiles.