A380 et Dreamliner tous deux appelés à être contrôlés

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Airbus et Boeing se battent les parts de marché avec leur super jumbo vedette respectif : l’A380 et le 787 Dreamliner. Mais les deux compagnies rencontrent des difficultés avec leurs nouveaux appareils. Tous deux présentent des défauts de fabrication affirmés comme non dangereux pour la sécurité en vol mais qui nécessitent des contrôles et des réparations.

A380 et Dreamliner tous deux appelés à être contrôlés
Décidément, les super jumbos ne sont pas à la fête. Après avoir demandé que la moitié des A380 soient contrôlés à la suite de la découverte de micro-fissures sur les ailes, l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a étendu, le 8 février 2012, ses recommandations à l’ensemble des super jumbos d’Airbus en circulation, soit 67 appareils. Pendant la première série d’inspection, le défaut a été observé sur une vingtaine d’A380. L’organisme veut donc «s'assurer qu'il n'y a pas de problème de sécurité sur cet appareil». Cette décision a été prise alors que Qantas immobilisait le même jour un de ses A380. La compagnie a repéré 36 fissures sur sa voilure après un vol aux nombreuses turbulences.
Mais le constructeur européen n’est pas le seul à avoir des déboires avec son gros porteur. En service depuis octobre 2011 seulement, le 787 Dreamliner devrait lui aussi passer une visite de contrôle. Boeing a déclaré le 6 février avoir détecté un problème de fabrication sur le fuselage arrière de l'avion. Selon le site Flightglobal, trois appareils souffriraient de cette malfaçon : l'un doit être livré à la compagnie japonaise ANA et les deux autres à Qatar Airways. Le constructeur américain précise que la sécurité de ses appareils n’en est pas affectée «à court terme» et qu’une réparation immédiate n’est donc pas nécessaire. Mais selon le Seattle Times, l’avionneur aurait toutefois décidé d’inspecter tous les 787 fabriqués. Ce n’est pas le premier problème de fabrication que Boeing rencontre avec son super jumbo à la livraison maintes fois retardée, les premières machines délivrées à ANA étaient notamment nettement plus lourdes que prévu.