ABTA : «Nous devons faire en sorte de protéger les voyageurs d’affaires»

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Réunis en colloque à New York, les responsables des différentes sections de l’ABTA (American Business Traveller Association) ont renouvelé leur souhait de voir les voyageurs d’affaires mieux protégés. Il ne s’agit pas de remettre en cause les contrats d’assurances personnalisés que proposent les entreprises mais de mettre en place des outils qui vont permettre de mieux suivre les déplacements professionnels.

ABTA : «Nous devons faire en sorte de protéger les voyageurs d’affaires»
Même si certains voyageurs la refusent, la géolocalisation est plus que jamais d’actualité. « Il faut donner au voyageur le sentiment qu’il n’est pas abandonné, seul, dans un pays qu’il connaît à peine » explique Richard Gerek, Président de la section Californienne. L’ABTA souhaite que des services de gardes du corps dans les pays réputés difficiles puissent être intégrés aux frais professionnels. Et de préciser qu’il faut « mettre en place des outils ou des moyens adaptés en fonction des connaissances sécuritaires que l’on a sur le pays visité ». L’ABTA condamne les enlèvements d’hommes d’affaires en Amérique du sud mais souligne que l’Europe n’est pas en reste. Des pays comme la Russie, la Lituanie ou l’Estonie sont également montrés du doigt. Enfin, la formation demeure l’une des clés essentielles à la sécurité. L’ABTA regrette que seules 27% des entreprises dans le monde consacrent du temps à former leurs voyageurs aux règles de base de la sécurité en voyage.