ADP pourrait-il adopter les fast track payantes ?

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Développé à l'aéroport d'Edimbourg et une petite dizaines d'aéroports dans le monde, le système de "fast track payant" pourrait être généralisé dans l'ensemble des pays de la communauté. Pour l'heure, il ne s'agit que d'un vœu pieu dont on ne sait pas encore s'il sera adopté par toutes les grandes plateformes aéroportuaires. L'idée est simple : faire financer par les passagers pressés les équipements de sûreté installés dans l'aéroport.

ADP pourrait-il adopter les fast track payantes ?
Même si, dans la plupart des pays, une taxe "sureté" est déjà perçue chez les passagers, la mise en place d'un Fast Track payant (entre 3 et 5 €) est une idée qui séduit les associations internationales de voyageurs. Certes, les clients qui volent en business bénéficient déjà de cet avantage. Mais là, quelle que soit la classe de voyage, tout le monde pourra financer son passage express. Un distributeur de "vouchers", installé à l'entrée du système, permet au voyageur de payer son du avant de se diriger vers une file spéciale qui lui est réservée. Si l'idée est séduisante, la réalité peut rapidement ne plus l'être. Trop de monde, tarifs rédhibitoires, manque de personnel, voilà les freins qui pourraient transformer le système en une galère sans fin. La Suisse et la Norvège se disent intéressées par le produit mais ne veulent absolument pas s'engager sans avoir un cadre précis défini par la communauté européenne. Pour les plateformes aéroportuaires privées, l'Europe n'aura sans doute pas de décisions politiques à formuler. Les actionnaires et les directions de l'aviation civile seront les seuls décisionnaires. Si le projet est rentable, nul doute qu'il devrait très vite trouver une place dans nos aéroports.