Adopter des véhicules « verts » fait gagner de l’argent aux entreprises

75

Selon l'édition 2013 de l’European Taxation Guide, "Le recours à des solutions plus vertes pour une parc automobiles d'entreprise permet de réaliser d’importantes économies en termes de coûts et de taxes". Pour les fleet managers, les économies peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros en réduisant d’à peine 10 g/km les émissions moyennes de CO2 d’un parc typique de 200 véhicules.

Cette 7ème édition effectue un état des lieux de la taxation des véhicules de société dans plusieurs pays européens (23 dans l’édition imprimée et 29 dans l’édition numérique) et démontre que les véhicules de société sont d’ores et déjà fortement intégrés dans les systèmes de taxation basés sur les émissions de CO2 dans 20 États membres de l’Union. Selon l'édition 2013, une réduction des émissions de CO2 d’à peine 10 grammes (de 135 g/km à 125 g/km) permet, dans la plupart des pays européens, d'obtenir des économies annuelles de carburant d’environ 44 000 euros pour un parc de 200 véhicules. Si l’on ajoute les taxes directes et indirectes à ces économies de coûts de carburant pour le même parc de 200 véhicules, le total des économies réalisées peut augmenter de manière spectaculaire et atteindre plus de 65 000 Euros.

Si l’on se concentre uniquement sur les économies de taxes potentielles, la réduction des émissions de CO2 s’avère la plus intéressante dans les principaux pays d’Europe occidentale tels que la Belgique, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la France et l’Espagne. La comparaison des systèmes de taxation de véhicules de société dans ces pays montre clairement, d’après le guide, qu’ils ont tous adopté un niveau de taxes liées aux émissions de CO2. Le guide montre également qu’avec l’abaissement constant des seuils d’émissions de CO2 à travers l’Europe, les gestionnaires de parc automobile ne pourront plus se contenter de privilégier les véhicules à moteur diesel pour atteindre des niveaux d’émissions optimaux en termes d’économies de coûts.

L’introduction, à l’instigation de l’UE, des nouvelles limites d’émissions de CO2 de 130 g/km d’ici 2015 et de 95 g/km d’ici 2020, signifie que les gouvernements devront abaisser les seuils d’émissions de CO2 de leurs régimes nationaux de taxation de véhicules afin de maintenir leurs niveaux de recettes actuels. Concrètement, l’achat de véhicules équipés de moteurs électriques hybrides à faibles émissions de CO2, permet de réaliser des économies estimées entre 18 et 24% du montant actuel des budgets "auto" de l'entreprise. Et l'étude de conclure, "Les véhicules électriques pourraient être plus appropriés pour les conducteurs circulant en zones urbaines, les véhicules hybrides conviendraient plutôt aux conducteurs circulant en zones mixtes, tandis que le diesel constituerait la meilleure solution pour les conducteurs devant parcourir un nombre important de kilomètres".

Les 23 pays couverts par la version imprimée du guide 2013 sont les suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Suède, Suisse et Turquie. La version numérique du guide étend ce total à 29 en ajoutant la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Slovénie.
Le European Taxation Guide 2013 peut être commandé au prix de 95 euros HT. Des versions numériques sont vendues au prix de 20 euros HT par pays.