La 1ère compagnie privée indienne propose, via Bruxelles, des vols vers l’Asie et les États-Unis. Avec l’ambition de s’imposer comme une compagnie importante dans l'univers des déplacements professionnels.
Passer par Bruxelles pour aller à Toronto, ce n’est pas une évidence, mais cela présente bien des avantages pour les provinciaux qui évitent le transit pénible par Paris. Autre intérêt : une tarification agressive, dans toutes les classes et un service digne des plus grands noms du domaine. Un sans faute indien vers une destination d’Amérique du Nord. Le code-share avec Brussels Airlines permet l’enregistrement des bagages dès Paris, Marseille, Toulouse, Strasbourg ou Lyon. Les cartes d’embarquement sont alors disponibles jusqu’à la destination finale. La transition du terminal européen au terminal international se fait en sous-sol rapidement et l’attente est courte.
La cabine
Point fort du hub de Bruxelles, un lounge privé exceptionnel, le plus grand de l’aéroport et le seul dans le monde géré pleinement par la compagnie. Avec un design qui joue sur des couleurs sobres, reposantes, cet espace permet de lire manger, dormir, en toute tranquillité ou en petit comité d’autant que les fauteuils sont disposés de façon à permettre toutes les configurations. Le salon est situé en face du parking des avions, les baies vitrées permettent d’en surveiller l’arrivée. Tout est fait pour permettre aux voyageurs de travailler : vaste business centre, connections Wifi sans oublier des points de restauration largement alimentée et aux plats variés. Le voyage commence bien.
Un étage à descendre, une passerelle et voici l’entrée dans l’appareil, surprenant car l’Airbus a un véritable « hall » d’entrée. Mais la vraie surprise vient ensuite : les fauteuils coque de la cabine Business sont situés face à la marche, mais en épi ! Ils constituent ainsi de petits espaces personnels, des mini-cabines dotées d’un écran XL au mur qui se déploie face au passager. L’avantage, c’est la confidentialité : personne pour regarder par dessus l’épaule le travail en cours sur l’ordinateur. L’inconvénient, c’est l’isolement : difficile de travailler à deux, à moins de rejoindre le bar après le décollage (il en existe un où s’accouder, près de la porte) ou d’accepter de s’asseoir sur une fesse à l’extrémité du «lit».
Sur le fauteuil, une couverture doublée de tissu (confortable pour l’étaler sur les jambes) et un oreiller moelleux attendent le passager, ainsi qu’un casque «fermé», qui isole bien du bruit de l’avion. Des petits compartiments, à droite et à gauche du siège, pour déposer lecture et lunettes. Les chaussures trouveront leur place derrière le siège qui peut se coucher totalement. La trousse d’accueil est bien complète, chaussettes, masque, crèmes pour la peau et les lèvres.
Un étage à descendre, une passerelle et voici l’entrée dans l’appareil, surprenant car l’Airbus a un véritable « hall » d’entrée. Mais la vraie surprise vient ensuite : les fauteuils coque de la cabine Business sont situés face à la marche, mais en épi ! Ils constituent ainsi de petits espaces personnels, des mini-cabines dotées d’un écran XL au mur qui se déploie face au passager. L’avantage, c’est la confidentialité : personne pour regarder par dessus l’épaule le travail en cours sur l’ordinateur. L’inconvénient, c’est l’isolement : difficile de travailler à deux, à moins de rejoindre le bar après le décollage (il en existe un où s’accouder, près de la porte) ou d’accepter de s’asseoir sur une fesse à l’extrémité du «lit».
Sur le fauteuil, une couverture doublée de tissu (confortable pour l’étaler sur les jambes) et un oreiller moelleux attendent le passager, ainsi qu’un casque «fermé», qui isole bien du bruit de l’avion. Des petits compartiments, à droite et à gauche du siège, pour déposer lecture et lunettes. Les chaussures trouveront leur place derrière le siège qui peut se coucher totalement. La trousse d’accueil est bien complète, chaussettes, masque, crèmes pour la peau et les lèvres.
Le service
Le steward accueille avec sourire et un verre de champagne (Don Pérignon) est proposé dès la valise posée dans le compartiment. Une serviette chaude fournit l’ambiance asiatique. La table est extraite de son logement (comme dans une caravane) pour les repas servis comme au restaurant. Pas de plateau mais une nappe blanche, une assiette de porcelaine et des couverts dressés comme à la parade pour un menu indien un peu épicé pour les palais européens : soupe à la coriandre, poulet au riz relevé de haricots. Une assiette de fromage au choix proposés sur un chariot avec des fruits. Glace Haagen Daz.
Le café est un véritable expresso, le thé se choisit dans une boite en bois. Un nuage de lait ? Le steward se souviendra du dosage exact du lait et du sucre, plus tard, pour la collation de l’après-midi. Des boites de pop-corn tout chauds seront proposées en distraction puis un en-cas servi deux heures avant l’atterrissage. Soufflé au fromage, dessert au chocolat et aux fraises, thé ou café à nouveau. Léger mais délicieux.
Le café est un véritable expresso, le thé se choisit dans une boite en bois. Un nuage de lait ? Le steward se souviendra du dosage exact du lait et du sucre, plus tard, pour la collation de l’après-midi. Des boites de pop-corn tout chauds seront proposées en distraction puis un en-cas servi deux heures avant l’atterrissage. Soufflé au fromage, dessert au chocolat et aux fraises, thé ou café à nouveau. Léger mais délicieux.
Distractions à bord
La lecture est classique : Jet Wings, un magazine de bord de la compagnie, qui détaille les destinations indiennes avec des articles de fond; Jet boutique et Jet Screen pour détailler les films. Le programme à bord est particulièrement dense, et à la demande. Programme musical très varié (musique classique, standards internationaux, variété), jeux et programmes pour les enfants.
Programme de films «Bollywood », pour un florilège de nouveautés ou de classiques du cinéma indien; programme « Hollywood » pour les derniers films américains. La vidéo est en anglais, en hindi ou en allemand, très peu de films européens, encore moins sont en français. Il s’agit de bien maîtriser les langues étrangères ou de prendre un bon bouquin avant d’embarquer. Dommage car le nombre de voyageurs "francophones" est important sur ce vol.
Programme de films «Bollywood », pour un florilège de nouveautés ou de classiques du cinéma indien; programme « Hollywood » pour les derniers films américains. La vidéo est en anglais, en hindi ou en allemand, très peu de films européens, encore moins sont en français. Il s’agit de bien maîtriser les langues étrangères ou de prendre un bon bouquin avant d’embarquer. Dommage car le nombre de voyageurs "francophones" est important sur ce vol.
Une Première très spéciale
Si la Business est originale et confortable, la First est quant à elle exceptionnelle. Ce ne sont pas des sièges mais des cabines de 2,42 m2 fermant par une porte coulissante qui sont mises à disposition des passagers. Un lit de 2,10 et 80 cm de large qui se couche totalement.
Des espaces de rangement, une penderie individuelle, une large table qui permet d'accueillir un invité pour un dîner en tête à tête ou même, pour les cabines centrales, de faire un dîner de travail à 4, en escamotant la cloison centrale. Un écran plat de 58 cm est à bonne distance et le siège est également massant et contrôlable par écran tactile. Le tout est doté d'un pyjama, d'une couette, de pantoufles... Bluffant.
Un regret cependant: la «prise en main» mériterait d’être mieux détaillée par les hôtesses. L’écran de contrôle situé près du siège est assez intuitif, mais pas facile de trouver la prise alimentation pour l’ordinateur (dans un coffre) ou de maîtriser la télévision, sophistiquée.
Des espaces de rangement, une penderie individuelle, une large table qui permet d'accueillir un invité pour un dîner en tête à tête ou même, pour les cabines centrales, de faire un dîner de travail à 4, en escamotant la cloison centrale. Un écran plat de 58 cm est à bonne distance et le siège est également massant et contrôlable par écran tactile. Le tout est doté d'un pyjama, d'une couette, de pantoufles... Bluffant.
Un regret cependant: la «prise en main» mériterait d’être mieux détaillée par les hôtesses. L’écran de contrôle situé près du siège est assez intuitif, mais pas facile de trouver la prise alimentation pour l’ordinateur (dans un coffre) ou de maîtriser la télévision, sophistiquée.
Au retour
L'aéroport Pearson à Toronto est visiblement conçu pour le confort du passager. Enregistrement en moins de 25 minutes et accès au salon quasi instantané. Un must. Notons que le vol retour, de nuit, est plus simple. Les passagers qui se sont restaurés au salon préfèrent dormir ou travailler. Le service est alors plus simple et les lumières sont très rapidement baissée. A noter, l'hôtesse vient vous demander vers quelle heure vous souhaitez votre petit déjeuner qui peut se prendre une heure trente avant atterrissage.
Pratique
En direction du continent nord-américain, Jet Airways propose des vols quotidiens au départ de Paris, Lyon, Marseille, et Toulouse vers New-York (JFK et Newark) et Toronto, via Bruxelles
Les passagers peuvent réserver leurs billets auprès de leur agent de voyage ou du service de réservation au : 01 49 52 41 15 ou par mail à [email protected]
Découvrez le site de la compagnie
Les passagers peuvent réserver leurs billets auprès de leur agent de voyage ou du service de réservation au : 01 49 52 41 15 ou par mail à [email protected]
Découvrez le site de la compagnie
