Aérien: le trafic français porté par l’international en février

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La fréquentation des aéroports français a grimpé de 4 % par rapport à la même période l’année dernière, selon les chiffres de la DGAC. Sur les deux premiers mois de l’année, la croissance cumulée s’élève ainsi à 4,4%.

Le trafic aérien du mois de février 2014 a surtout été porté par l’essor du trafic international (+5,4 %). Le marché intérieur affiche en revanche une certaine stabilité (-0,5 %) et même un repli (- 4,5%) pour les liaisons transversales, pour le quatrième mois consécutif. Le trafic Métropole-outremer a pu partiellement compenser cette tendance avec une hausse de +3,9 %.

À l’international, la croissance du trafic se vérifie avec l’ensemble des continents. Elle est particulièrement dynamique avec l’Afrique, et notamment ses deux liaisons principales (Algérie +15,7 %, Maroc +13,3 %). La Turquie (+15,6 %) et les Émirats Arabes Unis (+10,3 %) ont également connu une croissance à deux chiffres en février. «La progression du trafic continue à profiter très inégalement aux transporteurs français et étrangers. Le différentiel de croissance en défaveur du pavillon national, principalement constaté sur le marché international, atteint en février 5,2 points», précise la DGAC dans son rapport Tendanciel.

Le développement du trafic est assez inégalement entre les aéroports. Comme en janvier, les deux plates-formes parisiennes animent le marché (+3,5% pour CDG et surtout +8,2% pour Orly). Les premières installations provinciales, Marseille, Toulouse et Nice, voient une stabilisation de leur fréquentation. Lyon fait exception avec -2,5%. Les quatre suivants Bâle-Mulhouse, Bordeaux, Nantes et Beauvais sont en croissance avec respectivement 4,2%, 4,7%, 5,1% et 9,2%.

Une nouvelle fois, et pour le huitième mois consécutif, le nombre de vols contrôlés en France métropolitaine a progressé (+1,6%). À l’instar des derniers mois, la très forte croissance des survols (+7,6%) atténue la réduction des mouvements touchant la métropole (-4,7% sur le marché domestique, -1% sur le trafic à l’international et l’Outre-Mer).