Aérien : les retards ont été moins nombreux en 2012

65

L’Observatoire des retards du transport aérien (ORTA) a étudié les performances des compagnies aériennes en 2012 sur 14 principaux aéroports métropolitains. Dans son rapport publié le 25 février 2014, il révèle que les avions ont enregistré moins de retards cette année-là.

Deux ans après, ces statistiques seront elles utiles ? Elles ont été réalisées en analysant les résultats de 14 aéroports métropolitains qui représentent 93 % du trafic de passagers et 87 % des mouvements commerciaux. Le retard moyen constaté sur ces plates-formes est de 10,8 minutes par vol au départ et de 9 minutes par vol à l’arrivée.
L’Observatoire des retards du transport aérien (ORTA) a repéré six principales causes des délais. Avec un score de 46 %, l’enchaînement des rotations arrive en tête des causes connues pour les vols au départ comme pour ceux à l’arrivée. «Mais le classement d’un retard dans cette catégorie résulte souvent de causes antérieures dont les effets tendent à s’accumuler tout au long d’une journée», explique l’ORTA.
Les compagnies aériennes (17,9 %) et les aéroports et services de sûreté (15 %) sont les 2eme et 3eme responsables des délais si contrariants pour les voyageurs d’affaires. La navigation aérienne se situe au 4ème rang des causes de retard (11,8 %). Les passagers sont à l'origine de 5,7 % des délais. Quant aux retards imputables à de mauvaises conditions météorologiques, ils ne représentent que 4%.

En 2012, le trafic des aéroports français métropolitains s'est élevé à 156,8 millions de voyageurs, soit une augmentation de 3,1% par rapport à 2011.

Les 14 aéroports étudiés : Paris-Charles de Gaulle, Paris-Orly, Nice, Lyon, Marseille, Toulouse, Bâle-Mulhouse (France), Bordeaux, Beauvais, Montpellier, Nantes, Strasbourg, Ajaccio, Biarritz.