Aéroports régionaux : la privatisation partielle approche

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Le capital des grands aéroports régionaux devrait bientôt s’ouvrir à des participations privées : selon des informations relayées ce lundi par le quotidien La Tribune, l’Etat s’appèterait à initier un lancer des appels d’offres dès le mois de juin 2011 pour céder une partie de ses parts à des capitaux privés. L’aéroport de Nice, principale plateforme régionale, ne serait pas concerné par ce premier mouvement, en raison de sa taille et de problèmes juridiques.

Aéroports régionaux : la privatisation partielle approche
L’Etat possède actuellement 60% des grands aéroports régionaux, notamment à Lyon, Bordeaux, ou Toulouse. Le secteur public possède les 40% restants via les Chambres de commerce et d'industrie (25%) et les collectivités territoriales (15%). L’Etat s’étant engagé à préserver, jusqu’en 2013 du moins, la majorité des parts au sein du secteur public, il devra donc conserver au minimum 10,1% de sa participation, et ainsi engranger des recettes somme toute limitées.
D’après les informations recueillies par la Tribune auprès de « sources concordantes », dont un « contact ministériel », « les appels d'offres pourraient être lancés en juin, l'objectif étant, dans tous les cas, que le processus soit irréversible avant les présidentielles de 2012 ». L’aéroport de Nice ne rentrerait pas dans le même lot que les autres plateformes, et devrait faire l’objet d’une loi de privatisation en raison de sa taille.
La privatisation partielle des grands aéroports régionaux avait été prévue dans des lois de 2004 et 2005, et intéresse déjà différents groupes privés : Vinci, Aéroports de Paris ou le groupe australien Macquarie seraient déjà sur les rangs.