C’est l’histoire d’une rumeur qui enfle, est démentie puis semble désormais se confirmer : Bruno Matheu, Directeur Général délégué de l’activité passage long courrier, serait sur le départ vers une autre compagnie, en l’occurrence Etihad.
Pas de publication officielle et après avoir démenti très fortement l’information la semaine dernière, la considérant comme une manipulation de bas étage, Bruno Matheu ne la dément plus : il serait sur le départ, pour travailler au sein d’une compagnie partenaire d’Air France puisqu’on parle avec insistance d’Etihad. Ce qu’il ne dément ni ne confirme.
La rumeur est parfois un mode de gouvernance, elle témoigne en tous cas d’une ambiance très particulière actuellement au sein de la compagnie. Fin connaisseur de l’aérien, Bruno Matheu est aujourd’hui conseiller du PDG d’Air France/KLM, membre du Comité exécutif. Ce serait donc le départ d’un deuxième poids lourd de la compagnie après celui de Florence Parly en septembre. Départ volontaire ou pas, telle est la question si l’on veut tenter de comprendre une compagnie très bousculée ces derniers mois.
Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler de son départ. Sans doute ne prête-t-on qu’aux riches à une époque où la puissante compagnie d’Abu Dhabi ne cache pas son ambition d’être associée plus visiblement à un grand groupe européen. Glisser Bruno Matheu dans ses rouages permettrait de mettre de l’humain dans des échanges aujourd’hui un peu distendus. D’autant que la grève aura bousculé la relation « clients » chez Air France et qu’il y aurait du sens à un rapprochement plus soutenu entre les deux compagnies.
La rumeur est parfois un mode de gouvernance, elle témoigne en tous cas d’une ambiance très particulière actuellement au sein de la compagnie. Fin connaisseur de l’aérien, Bruno Matheu est aujourd’hui conseiller du PDG d’Air France/KLM, membre du Comité exécutif. Ce serait donc le départ d’un deuxième poids lourd de la compagnie après celui de Florence Parly en septembre. Départ volontaire ou pas, telle est la question si l’on veut tenter de comprendre une compagnie très bousculée ces derniers mois.
Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler de son départ. Sans doute ne prête-t-on qu’aux riches à une époque où la puissante compagnie d’Abu Dhabi ne cache pas son ambition d’être associée plus visiblement à un grand groupe européen. Glisser Bruno Matheu dans ses rouages permettrait de mettre de l’humain dans des échanges aujourd’hui un peu distendus. D’autant que la grève aura bousculé la relation « clients » chez Air France et qu’il y aurait du sens à un rapprochement plus soutenu entre les deux compagnies.
