Air France ne peut pas licencier avant les élections

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Devant un possible licenciement de 1 000 salariés d’Areva, François Baroin s’est montré ferme l'Etat "n'acceptera aucun impact" de la crise sur les emplois des sociétés dont il est en position d’actionnaire. Selon BFM, Air France - qui est en train de monter un plan d’économie pour redresser sa situation financière - aurait reçu la consigne : pas de licenciement avant les élections.

Air France ne peut pas licencier avant les élections
Cette semaine la rumeur de la suppression de plus de 1 000 emplois chez Areva France a créé de nombreuses inquiétudes dans l’Hexagone. Le 22 novembre 2011, le ministre de l’Économie François Baroin, est monté en créneau pour tranquilliser les Français et la classe politique. Il l’a assuré : « L’Etat n’acceptera pas que les ajustements économiques des plans stratégiques d’une entreprise où l’Etat se trouve en position d’actionnaire se fassent au détriment de l’emploi. » Mais quid des entreprises concernées parmi la cinquantaine dont la France détient des capitaux ? La liste précise n’a pas été communiquée mais selon BFM, Alexandre de Juniac, nouveau président de d’Air France, aurait reçu à son arrivée une consigne ferme : même si la compagnie - dont l’Etat possède 16% - prépare un plan d’économie pour début 2012, cela ne passera pas à priori par le licenciement. Le gouvernement lui aurait interdit ce recours au moins jusqu’au deuxième trimestre 2012, soit après les élections.