En période de crise, investir au minimum 420 000 euros pour une liaison wifi satellitaire dans un avion demande de la réflexion. « Un temps d’analyse trop long » pour les observateurs qui font remarquer que les deux dernières années de tests ne débouchent sur aucune décision concrète.
Certes, Air France a précisé que la compagnie ferait une annonce sur le sujet à l’automne prochain. Sans doute annoncera-t-elle la présence concrète du wifi sur quelques appareils de la flotte. Mais de là à l’étendre à tous les avions… La route est longue !
Cher, très cher Wifi, voilà le constat que fait AF sur une technologie dont on ne sait pas très bien ce qu’en pensent les voyageurs tant les résultats des sondages à bord sont contradictoires. Mais au final, la concurrence se fait aussi sur ce service, souvent facturé et dont la rentabilité ne saurait exister à moins de 20% d’utilisateurs payants par vol.
Et sur ce terrain, AF a un allié de poids : les résultats du service aux USA, où plus de 83 % des appareils sont équipés… pour à peine 7 à 8% d’utilisateurs. Un bide ? « Presque » faisait remarquer Brian James, analyste technologique au Department of Transportation. Ces premiers résultats sont loin d’être encourageants même si, officiellement, la demande des voyageurs d’affaires en matière d’accès wifi est forte. Il reste à savoir s’ils voudront payer leur connexion, y compris en classe affaires. C’est sur ce point qu’AF s’interroge, même si ses compétiteurs du Golfe ont déjà répondu à la question en offrant un accès internet en vol.
Cher, très cher Wifi, voilà le constat que fait AF sur une technologie dont on ne sait pas très bien ce qu’en pensent les voyageurs tant les résultats des sondages à bord sont contradictoires. Mais au final, la concurrence se fait aussi sur ce service, souvent facturé et dont la rentabilité ne saurait exister à moins de 20% d’utilisateurs payants par vol.
Et sur ce terrain, AF a un allié de poids : les résultats du service aux USA, où plus de 83 % des appareils sont équipés… pour à peine 7 à 8% d’utilisateurs. Un bide ? « Presque » faisait remarquer Brian James, analyste technologique au Department of Transportation. Ces premiers résultats sont loin d’être encourageants même si, officiellement, la demande des voyageurs d’affaires en matière d’accès wifi est forte. Il reste à savoir s’ils voudront payer leur connexion, y compris en classe affaires. C’est sur ce point qu’AF s’interroge, même si ses compétiteurs du Golfe ont déjà répondu à la question en offrant un accès internet en vol.
