Applications mobiles du voyageur d’affaires : peut mieux faire

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Selon une étude américaine menée par OBK pour l’un de ses clients de la distribution, les applications de voyage sont celles qui sont le plus rapidement effacées du mobile de leur utilisateur. Rares seraient celles qui dépasseraient plus d’une semaine. Principal reproche : elles ne tiennent pas leurs promesses.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude démontre que la vie d’une application développée pour Android ou iOs ne reste pas très longtemps sur le mobile. Selon ce nouveau travail, un utilisateur sur 10 conserve l’application plus de huit jours. Les autres la suppriment dans un délai de deux à quatre jours.

Pour l’auteur de l’étude, il est important de différencier les applications périphériques utilisées quotidiennement par le voyageur de celles spécifiquement développées pour leurs déplacements. Dans 80 % des cas, la principale critique formulée par les utilisateurs repose sur les faibles possibilités réelles de l’application. Autre constat, "Il faut séparer les outils génériques des outils propriétaires comme ceux proposés par les compagnies aériennes ou les agences de voyages", commente Richard Sek, l’auteur de l’enquête, qui ajoute "what’s app ou Facebook sont fréquemment utilisés en déplacement y compris pour se faire aider sans que l’on puisse attribuer une spécificité travel à ces outils".

Si l’étude ne différencie pas le voyageur d’affaires du touriste, elle précise cependant que les applications d’assistance aux déplacements professionnels sont conservées plus longtemps que les autres en raison de leur lien direct avec l'agence de voyage ou l’entreprise. Mais Richard Sek reste prudent : "Même présentes sur le mobile du voyageur, elles ne sont pas forcément utilisées régulièrement… Sauf en cas d’urgence, ce qui est assez rare selon leurs développeurs".