Attention, les françaises sont-elles des espionnes ?

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Les universités de Boston sont en avance sur leurs homologues européens. Outre les formations de haut niveau, voilà qu’elles dispensent aux étudiants du MIT des cours de « voyage d’affaires ». Le principe est simple : on ne peut aller vendre son entreprise dans le monde sans un minimum de savoir. Ces cours, mis en […]

Les universités de Boston sont en avance sur leurs homologues européens. Outre les formations de haut niveau, voilà qu’elles dispensent aux étudiants du MIT des cours de « voyage d’affaires ». Le principe est simple : on ne peut aller vendre son entreprise dans le monde sans un minimum de savoir. Ces cours, mis en place depuis la rentrée 2009/2010 , évoquent la géographie des partenaires commerciaux européens et donnent des détails croustillants sur quelques mauvaises habitudes…
Le charme des françaises n’est plus à prouver… Et leur gentillesse légendaire non plus. Mais gare, selon les formateurs! Cette « sympathie » pour les jeunes cadres américains pourrait cacher quelques velléités commerciales : « Faire parler son concurrent, son fournisseur ou son client, est une ruse basique de l’espionnage industriel ». Tout est résumé en ces quelques mots! On apprend aussi que l’Italien est un ami trop proche dont il faut se méfier. Quand aux Japonais, ils sourient sans plus. Mais attention, c’est un signe de gêne passagère qui ne les empêchera pas d’être de redoutables négociateurs. Les Chinois ne sont pas francs et les tractations que l’on croit acquises peuvent s’annuler d’un simple mail une heure après. Sur le fond, bien des conseils donnés ne sont pas faux même s’ils sont caricaturaux. De quoi bousculer les coachs qui dispensent les cours sur les approches multi-culturelles... et alimenter les discussions à la machine à café. Le MIT mène à tout!

Marc Dandreau