Avico avait donné rendez-vous au monde aérien, ce 7 décembre, au Musée des Arts & Métiers de Paris, pour fêter ses 20 ans. Installés juste sous Eole, l’avion de Clément Ader, Mourad Majoul, président du Groupe, et Gilles Gompertz, son directeur général ont évoqué l'histoire et les projets de l'entreprise. En 2016, le Mice a retrouvé chez Avico les niveaux de 2008.
Le courtier français et spécialiste de l'affrètement en Europe Avico fête ses vingt ans. L'occasion pour sa direction de faire le point sur le chemin parcouru. L'entreprise qui affichait un chiffre d'affaires de 1,01million d'euros lors de son premier exercice en 1996, enregistrera un chiffre d'affaires de 96 millions pour 2016. Gilles Gompertz, le directeur général d'Avico, se réjouit : "Notre société est devenue un groupe qui compte 28 filiales et 15 marques commerciales. Le groupe avec toutes ses activités devrait pour sa part afficher un chiffre d'affaire consolidé de 180M€ en 2016". Mourad Majoul, président du Groupe, ajoute : "2016 est une année exceptionnelle. Tous nos métiers ont bien marché". Toutefois, il reconnaît que l’affrètement Incentive et l'Aviation d'affaires – les segments les plus corporate du Groupe – n'ont pas été les activités les plus dynamiques. "Mais pour l’affrètement incentive, on retrouve les chiffres d'avant la crise de 2008. On revoit de belles opérations s'organiser. Les budgets et le nombre d'opération sont à nouveau en hausse", précise le président.
L'Aviation d'affaires, activité lancée en 2014, représente pour le moment un "petit 5%" de l'activité de la holding.
Le low-cost long-courrier, une nouvelle donne
Affrètement d'avions, aviation d'affaires, gestion d'actif aéronautique, conseil et audit, formations aéroportuaires, transfert ou même vol en apesanteur... Le groupe multiplie les services. Ainsi, les activités hors affrètement représentent maintenant plus de la moitié des activités totales d'Avico (50,5% en 2015). Derrière le développement des filiales et marques : un constat "Le monde de l'aérien est en perpétuellement mouvement. Nous sommes condamnés à évoluer tout le temps, à nous développer avec de nouveaux métier", reconnaît Mourad Majoul.
L'une des dernières révolutions du secteur, c'est l’avènement des low-cost long-courriers. Mais elle n’inquiète pas vraiment les dirigeants "C'est une nouvelle donne assurément. Mais je vois surtout ici de nouveaux clients pour Avico", plaisante le président. Son directeur général remarque également "Les low-cost comme Ryanair, Volotea, Norwegian, font de l’affrètement un axe stratégique". Un point rassurant pour l'entreprise.
Le groupe prévoit, en outre, de se développer sur 3 axes : l'activité aérienne et aéroportuaires, l'achat et le financement d'avions ainsi que l'implantation dans de nouveaux pays, avec un regard particulièrement appuyé vers l'Asie. Néanmoins Gilles Gompertz prévient: "On ne fait pas de plan sur 5 ans. On se laisse la liberté d'être ouverts aux opportunités. D'ailleurs, tous nos développements se sont faits en fonction d'une rencontre avec le bon partenaire". Maintenance, école de pilotage, service du nettoyage du linge des compagnies aériennes... L'entreprise a plusieurs pistes de réflexion mais il est trop tôt pour les annonces.
L'Aviation d'affaires, activité lancée en 2014, représente pour le moment un "petit 5%" de l'activité de la holding.
Le low-cost long-courrier, une nouvelle donne
Affrètement d'avions, aviation d'affaires, gestion d'actif aéronautique, conseil et audit, formations aéroportuaires, transfert ou même vol en apesanteur... Le groupe multiplie les services. Ainsi, les activités hors affrètement représentent maintenant plus de la moitié des activités totales d'Avico (50,5% en 2015). Derrière le développement des filiales et marques : un constat "Le monde de l'aérien est en perpétuellement mouvement. Nous sommes condamnés à évoluer tout le temps, à nous développer avec de nouveaux métier", reconnaît Mourad Majoul.
L'une des dernières révolutions du secteur, c'est l’avènement des low-cost long-courriers. Mais elle n’inquiète pas vraiment les dirigeants "C'est une nouvelle donne assurément. Mais je vois surtout ici de nouveaux clients pour Avico", plaisante le président. Son directeur général remarque également "Les low-cost comme Ryanair, Volotea, Norwegian, font de l’affrètement un axe stratégique". Un point rassurant pour l'entreprise.
Le groupe prévoit, en outre, de se développer sur 3 axes : l'activité aérienne et aéroportuaires, l'achat et le financement d'avions ainsi que l'implantation dans de nouveaux pays, avec un regard particulièrement appuyé vers l'Asie. Néanmoins Gilles Gompertz prévient: "On ne fait pas de plan sur 5 ans. On se laisse la liberté d'être ouverts aux opportunités. D'ailleurs, tous nos développements se sont faits en fonction d'une rencontre avec le bon partenaire". Maintenance, école de pilotage, service du nettoyage du linge des compagnies aériennes... L'entreprise a plusieurs pistes de réflexion mais il est trop tôt pour les annonces.
