Barcelone bouscule son hôtellerie

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Pas moins de 5 hôtels de prestige devraient ouvrir à Barcelone dans les prochains mois. La capitale catalane confirme ainsi son statut de capitale des affaires. Petit bémol, la baisse des tarifs hôteliers pourrait bousculer les prévisions économiquesdes nouveaux opérateurs. Pour l'office du tourisme de la ville : "Barcelone reste une vraie destination business qui a besoin de cette diversité hôtelière".

Avec le W, premier de la chaîne en Europe, Starwood occupe depuis le début octobre le font de mer. Pour Ricardo Bofil qui l'a conçu, le W " est une vague qui viendrait lécher las Ramblas toutes proches". La forme même de l'établissement surprend. Une prouesse architecturale que complètent 473 chambres, modernes, intimistes, accueillantes et qui possèdent une vue unique sur la mer. Avec une offre "séminaires" importantes, le W veut exploiter ses terrasses et salles de réunion, elles aussi soignées avec goût par les décorateurs.

La Casa Rapa, est un boutique hôtel implanté sur les Ramblas. Il ouverira dès décembre prochain et offrira 44 chambres, toutes décorées par Alani Stille, un jeune designer local. Originalité des lieux : une terrasse unique, recouverte l'hiver, donnant directement sur Las Ramblas et qui accueillera tous les soirs un « business lounge » pour terminer un diner d'affaire. Ce sera le premier concept de ce type à ouvrir en Espagne.

Autre nouveauté, le Novotel qui devrait ouvrir ses portes d'ici la fin novembre. C'est le premier à Barcelone. Le style "building" élancé fait cependant dans la sobriété graphique. 266 chambres annoncées et une piscine sur le toit, à deux pas d'une salle de sport et d'un sauna.

Enfin, signalons la réouverture d'El Palace, anciennement Ritz Barcelone, qui après plus de 15 millions d'euros de travaux va retrouver son lustre d'antan. L’établissement, membre de the Leading Hotels of the World, souhaite s’installer comme la nouvelle référence hôtelière de luxe pour Barcelone.

Au total ce sont 9 nouveaux hôtels qui ouvriront d'ici à la fin 2010. De quoi exciter la concurrence et faire encore chuter les prix.

De notre correspondant Martin Rade