Berlin s’inquiète des possibles représailles des opposants de la taxe carbone

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Les menaces des détracteurs de la taxe carbone se faisant plus précises, Allemagne semble prête à faire marche arrière. Le ministre allemand de l’Économie a demandé à Bruxelles que les négociations soient ouvertes avec les pays opposés au système communautaire d'échange de quotas d'émission pour éviter les représailles économiques.

Berlin s'inquiète des possibles représailles des opposants de la taxe carbone
Face à l’opposition de quasiment tous les pays envers la taxe carbone de Bruxelles, les États membres de l’UE ont jusque-là fait front commun et ont affirmé plusieurs fois leur volonté de maintenir le dispositif envers et contre tout. Néanmoins, cette belle coalition pourrait bien toucher à sa fin. L’Allemagne s’inquiète des représailles économiques que pourraient prendre les nations mécontentes pour faire fléchir l’Europe et l'a dit par la voix du ministre allemand de l’Économie, le 2 mars 2012, qui a demandé par un porte-parole la reprise rapidement des négociations afin de trouver une entente avec les autres gouvernements. La Commission européenne a répondu qu’elle était prête à discuter avec les opposants mais qu’elle ne céderait pas aux pressions. Airbus pourrait être, en effet, victime de mesures de rétorsion. Hong Kong Airlines envisagerait notamment d’annuler sa commande de A380 sur demande du gouvernement chinois.