BizMeeting dévoile les tendances du MICE

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BizMeeting a réalisé pour la première fois une étude sur les tendances dans le MICE. La start-up éditrice d’une base de données et de solutions de réservation pour les réunions d’affaires a interrogé 133 sociétés (entreprises, agences et exploitants de lieux de réunion) sur leurs fonctionnement et habitudes depuis l’envoi des demandes de devis jusqu’à la réception des propositions des prestataires.

84 % des agences considèrent que la recherche de lieux pour organiser des réunions est une étape trop longue. Les commentaires montrent une perte d’influence des annuaires papier en la matière ainsi qu’une difficulté à centraliser une information exhaustive de qualité. Plus des deux tiers des agences interrogées considèrent à ce propos qu’il est important d’avoir accès à la totalité de l’offre. Pour plus de la moitié d'entre elles, la rédaction des propositions apparaît comme une des étapes les plus chronophages de l’ensemble du processus. Les raisons évoquées sont la disparité des formats de devis envoyés par les prestataires, l’absence de norme en matière de facturation et le manque de conditions de vente claires. «Plus que des tarifs attractifs, les Agences semblent être en attente de propositions claires de la part des exploitants de lieux de réunion », précise l'étude de BizMeeting.

Les exploitants de lieux de réunion misent sur le référencement
La moitié des exploitants de lieux de réunion sondés ont un budget annuel alloué au référencement sur les annuaires principaux de plus de 2500 €. Toutefois près du quart des prestataires consacrent moins de 1000 € par an à ce poste.
Le critère de choix de l’annuaire de référencement est en premier lieu la qualification des demandes (73 % des sondés considérant la modalité comme importante voire très importante). Les exploitants citent ensuite la présence des concurrents à 70 % et le facteur prix, à 63 %.

Les entreprises n'ont pas d'outil pour la gestion des réunions
La moitié des Travel Managers interrogés intègrent les réunions professionnelles dans leur périmètre. «Pour les managers ne gérant pas le MICE, il n’est généralement pas prévu d’opérer un transfert de responsabilité rapidement», prévient l'étude. Lorsqu’elles existent, les politiques achat en matière de réunions professionnelles couvrent essentiellement le "M" du MICE, à savoir, les journées d’étude et séminaires. Dans 95 % des entreprises sondées, la gestion des réunions professionnelles se fait sans outil spécifique, à l’exact opposé de la gestion des déplacements individuels. Or, 90 % des répondants estiment qu’il s’agit d’une bonne idée. «D’une manière générale, l’étude montre un niveau de formalisation assez bas sur ces questions alors que les enjeux financiers sont très importants», conclut l'analyse disponible sur ce lien.