C’est l’effet papillon. Vous craquez une allumette dans les toilettes d’un avion, et vingt minutes plus tard, le président des Etats-Unis Barack Obama parle de vous, deux avions de chasse vous escortent et vous faites la une de tous les journaux télévisés du monde. C’est-ce qui est arrivé à un officiel du Qatar en déplacement aux USA, après avoir eu la bonne idée de fumer un cigarette dans les toilettes d’un avion.
Le diplomate qatari en mission officielle a déclenché une véritable panique hier soir, en tentant d’allumer une cigarette dans les toilettes d'un avion de la compagnie United Airlines reliant Washington à Denver. Une alerte de sécurité est immédiatement lancée sur le sol US, deux chasseurs F16 sont mobilisés et escortent l’appareil qui se pose sans problème à Denver. Au sol, un cortège interminable de voiture de police et d’ambulance attendent l’avion. Excessif ? Pas dans le climat sécuritaire qui plane au dessus du transport aérien, et pas seulement aux Etats-Unis comme certains observateurs le prétendent. Une psychose sécuritaire alimentée par le souvenir encore vif de l’attentat manqué du 25 décembre 2009, quand un homme avait tenté d’allumer un engin explosif avant d’être maîtrisé par les autres passagers. Conséquence : une mobilisation énorme et une couverture médiatique alarmiste au possible. Tôt dans la matinée, les premiers flash d’informations faisaient état d’une tentative d’attentat d’un homme ayant essayé de mettre le feu à des explosifs. Le diplomate qatari a été appréhendé puis conduit à Denver pour interrogatoire.
Mais nous ne plaindrons pas le contrevenant, aussi disproportionnées que puissent être les conséquences de ses actes. Car ce genre d’imprudence alimente généreusement le climat de menace permanente qui entoure le transport aérien. Un climat qui donne l’impression au voyageur de monter dans Air Force One à chaque fois qu’il prend l’avion.
Cet incident survient une semaine après la mise en place de nouveaux protocoles de sécurité du transport aérien aux Etats-Unis, renforcés par une surveillance accrue de tous les passagers quelque soit leur provenance.
Mais nous ne plaindrons pas le contrevenant, aussi disproportionnées que puissent être les conséquences de ses actes. Car ce genre d’imprudence alimente généreusement le climat de menace permanente qui entoure le transport aérien. Un climat qui donne l’impression au voyageur de monter dans Air Force One à chaque fois qu’il prend l’avion.
Cet incident survient une semaine après la mise en place de nouveaux protocoles de sécurité du transport aérien aux Etats-Unis, renforcés par une surveillance accrue de tous les passagers quelque soit leur provenance.
