C’est aujourd’hui que le Procureur de la République d’Évry va rendre public le rapport des experts sur la catastrophe de Brétigny le 12 juillet 2013. Et les spécialistes ne sont pas tendres avec RFF et la SNCF jugeant même « d’un état de délabrement jamais constaté par ailleurs ». A l’évidence, aucun acte de malveillance n’est responsable de l’accident qui aurait pu être anticipé «avec une vision plus rapide de la vétusté du réseau et une meilleure prise en compte des anomalies».
Le rapport, cité par le Figaro qui a pu s’en procurer un exemplaire, évoque «le processus ayant abouti à la désagrégation complète de l'assemblage s'est bien au contraire étalé sur plusieurs mois et a concerné l'ensemble de l'appareil de voie incriminé, sur lequel ont été relevées plus de 200 anomalies de divers degrés de criticités».
Selon les experts, «La plupart de ces anomalies étaient connues de la SNCF ou de ses agents sans pour autant qu'ils soient remédiés de façon adéquate». Les conclusions techniques présentées sont, pour beaucoup, déjà anticipées sur le terrain par la SNCF et RFF qui se sont engagés dans d’importants travaux de réfection. Mais les experts vont plus loin et demandent que les éclisses (en cause dans l’accident de Brétigny) soient désormais vérifiées tous les ans et non tous les 3 ans comme aujourd’hui. Ils évoquent aussi la formation des agents et la prise en compte des anomalies remontées du terrain.
Selon nos sources, en début d’année 2014 les experts soulignaient également l’état de délabrement de certaines gares et préconisaient même la fermeture temporaire de plusieurs sites afin de procéder à des réparations et mesures d’entretien d’urgence. Des points aujourd’hui réglés, principalement en région parisienne.
De son côté, SNCF et RFF se sont engagés dans de vastes et pénalisants travaux sur les voies, fermant des pans entier de lignes pendant l’été, principalement des liaisons de banlieue en Ile de France. Dans un communiqués, les deux partenaires contestent une grande partie du rapport et précisent que le réseau ferroviaire français est l'un des plus sûrs en Europe.
Lire ci-dessous le communiqué de presse de la SNCF qui reprend point par point certaines accusations.
Selon les experts, «La plupart de ces anomalies étaient connues de la SNCF ou de ses agents sans pour autant qu'ils soient remédiés de façon adéquate». Les conclusions techniques présentées sont, pour beaucoup, déjà anticipées sur le terrain par la SNCF et RFF qui se sont engagés dans d’importants travaux de réfection. Mais les experts vont plus loin et demandent que les éclisses (en cause dans l’accident de Brétigny) soient désormais vérifiées tous les ans et non tous les 3 ans comme aujourd’hui. Ils évoquent aussi la formation des agents et la prise en compte des anomalies remontées du terrain.
Selon nos sources, en début d’année 2014 les experts soulignaient également l’état de délabrement de certaines gares et préconisaient même la fermeture temporaire de plusieurs sites afin de procéder à des réparations et mesures d’entretien d’urgence. Des points aujourd’hui réglés, principalement en région parisienne.
De son côté, SNCF et RFF se sont engagés dans de vastes et pénalisants travaux sur les voies, fermant des pans entier de lignes pendant l’été, principalement des liaisons de banlieue en Ile de France. Dans un communiqués, les deux partenaires contestent une grande partie du rapport et précisent que le réseau ferroviaire français est l'un des plus sûrs en Europe.
Lire ci-dessous le communiqué de presse de la SNCF qui reprend point par point certaines accusations.
