Pas contents les dirigeants d'IAG qui demandent à Bruxelles de bloquer le plan d'aide à Alitalia qui irait, en l'état, à l'encontre de la politique européenne en faveur des aides d'état aux compagnies aériennes.
Si Londres reconnait que la solution trouvée était la seule susceptible de sauver Alitalia, Willie Walsh, le patron d'IAG, se dit inquiet "d'une situation qui ouvrirait à nouveau la porte à des soutiens publiques en faveur d'entreprises privées". Et le DG d'aller plus loin "laissons aller dans le mur les entreprises incapables de survivre sans des aides d'état". L'Allemagne n'est pas très éloignée de cette position britannique mais préfère laisser à la Commission Européenne le bien fondé du plan proposé tout en se réservant d'agir s'il "ne correspond pas aux règles européennes fixées". En Italie, on précise que toutes ces gesticulations ne sont construites que sur des arrières pensées concurrentielles.
