Brussels Airlines veut se concentrer sur les destinations bénéficiaires

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Le 1er juin sera un jour important pour Brussels Airlines. En plus de l’ouverture de sa première ligne Bruxelles-New York, la compagnie passera d’une direction à deux têtes à un CEO unique. En effet à cette date, Bernard Gustin prendra seul les rênes de la société qui pourrait accuser cette année une perte de 35 à 40 millions d’euros. Le patron mise entre autres sur le développement d’un réseau souple et les destinations profitables pour revenir dans le vert.

Brussels Airlines veut se concentrer sur les destinations bénéficiaires
Seul à la tête de Brussels Airlines après le départ de son collègue Michel Meyfroidt le 1er juin, Bernard Gustin ne semble pas inquiet pour l’entreprise aérienne belge, il a confié au journal L’écho «Regardez d’où nous venons: il y a dix ans, SN Brussels Airlines employait 1.200 personnes et transportait 2 millions de passagers; aujourd’hui, nous sommes 3.500 avec 6 millions de passagers» puis poursuit «Nous avons désormais Lufthansa comme actionnaire, nous sommes membres de Star Alliance et nous avons lancé Korongo en Afrique. On peut parler d’une sérieuse évolution et il est clair que nous devons maintenir notre cap». Pour parvenir à redresser sa situation financière, Bruxelles Airlines compte sur une gestion souple de son programme de vol et abandonnera les destinations non-rentables «Cela ne sert à rien de desservir des destinations d’été en hiver, telles que Séville ou Faro. C’est un peu comme les parcs d’attraction dont on sait qu’ils n’ouvrent qu’en avril. En revanche, avec les avions disponibles, on peut augmenter les fréquences sur Londres, Bâle, Tel-Aviv ou Moscou…» a-t-il ajouté. Bamako - qui souffre de la situation politique de son pays - ainsi que Madrid - victiome de la crise économique - pourraient également être les cibles de cette politique de résultat. Pour redresser la barre, le transporteur en difficulté a également en place un plan d’économie "Beyond 2012/2013". Ses mesures reposent sur un gel des embauches, la diminution des frais de fonctionnement ou encore la refonte de la flotte.