Brussels Airport file vers une année record

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Brussels Airport enregistre de belles performances en 2014. La plate-forme belge a accueilli plus de 2 millions de passagers le mois dernier, un record pour un mois de juin, et 9,952 millions de personnes au 1er semestre. Grâce à ces résultats, elle devrait dépasser le trafic annuel record de 21,6 millions de voyageurs enregistré en 2000 juste avant la faillite de la Sabena.

Avec plus de 2 millions de passagers en juin 2014, Brussels Airport signe son troisième mois record successif. «Le record de l’an 2000 est à nouveau battu malgré l’action syndicale chez Belgocontrol au début des départs en vacances», précise la plate forme. Par rapport au mois de juin de l’an dernier, la hausse se monte à 15,5%, avec 278.840 voyageurs de plus.
La croissance se manifeste aussi bien sur les départs locaux (+13,1%) que les passagers en transit (+17,5%). « L’arrivée de Ryanair a un effet positif général. Nous n’avons pas noté de cannibalisation des autres vols de Vueling, easyJet ou Brussels Airlines», a confié Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport Company au site Trends.be
En revanche, la hausse des mouvements aérien est moins marquée avec 8,4% «Ceci s’explique par la forte augmentation du nombre moyen de voyageurs par vol de passagers : 112 en juin 2014 contre 106 en juin de l’an dernier», précise le communiqué. Le taux d’occupation moyen des avions a ainsi progressé de 73 à 75,5%.

Premier semestre : trafic passagers +11,8 %
Pour l’ensemble du premier semestre, Brussels Airport affiche une croissance de 11,8% du nombre total de passagers. Cette hausse s’est accélérée depuis le début de la saison d’été et l'ouverture de multiples nouvelles liaisons estivales court courrier et long courrier comme Washington (Brussels Airlines) ou Charlotte (American Airlines).
Le nombre de voyageurs low cost a carrément doublé (+100,1%) grâce à la forte croissance d’Air Arabia Maroc, easyJet, Vueling et l'arrivée de Ryanair. «Le segment des compagnies aériennes loisir s’affiche par contre en baisse, due principalement à l’instabilité politique en Égypte, qui est en temps normal la destination la plus populaire en hiver et au printemps», ajoute la plate-forme.i[