Brussels Airport, mauvais élève sur les nuisances sonores

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Les bureaux A-Tech et Anotec ont été mandatés par la ministre de l’Environnement à la Région bruxelloise, Céline Fremault, pour évaluer la gestion des nuisances sonores de l'aéroport de Bruxelles Zaventem. L'étude montre que la plate-forme belge ne travaille pas assez pour s'intégrer dans son environnement.

L'étude, demandée par le ministère de l'environnement de la Région Bruxelloise, a comparé Brussels Airport avec les plates-formes d'Arlanda (Suède), Charleroi, Liège, Manchester, Munich, Vienne, Vancouver, Sydney, Portland, Toulouse et d'Amsterdam Schipol, connues pour leur «approche cohérente et particulièrement intégrée de leur développement durable». A-Tech et Anotec ont calculé pour chaque installation un indicateur prenant en compte la population exposée au bruit et le degré d’exposition. Il révèle que Brussels Airport est le mauvais élève des aéroports passés à la loupe, en termes d'impact sur les populations. Les pistes belges ont d'ailleurs des progrès à faire sur ce sujet puisque les deux autres marches du Top 3 sont occupées par Liège et Charleroi. Viennent ensuite Schiphol et Toulouse.
L'aéroport de Bruxelles est également le plus mauvais sur la question de l'application des principes de l'approche équilibrée «Si des mesures opérationnelles sont bien prises, on n'y trouve aucune planification foncière, aucune politique d'insonorisation ou de dédommagement des riverains» expliquent les journaux La Libre Belgique et la Dernière Heure qui ont révélé l'étude.