Bruxelles autorise une aide d’Etat et une taxe pour le CDG Express

93

Le dossier du CDG Express vient de franchir un dernier obstacle. La Commission européenne autorise l'aide que la France entend accorder à ce projet de construction d'une ligne ferroviaire express vers l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Et la taxe qui va avec.

La Commission européenne a autorisé, le 26 juin 2017, les mesures adoptées par la France pour soutenir la construction du CDG Express. Bruxelles estime que "l'aide publique en faveur de la construction de la ligne express est conforme aux règles de l'UE en matière d'aides d'État. Elle est en parfait accord avec les priorités de la Commission Juncker consistant à soutenir les projets d'investissement des États membres qui stimulent la croissance, les investissements et la création d'emplois".

Elle prendra la forme d'une "subvention exonérée d'impôt qui sera financée par un prélèvement imposé à partir de 2024 à tous les passagers empruntant l'aéroport Charles-de-Gaulle (à l'exception des passagers en transit)", précise la Commission européenne.

L'aide d'État sera accordée à l'entreprise commune constituée entre SNCF Réseau et Aéroports de Paris qui sera chargée de la construction et de l'exploitation d'une ligne ferroviaire express reliant directement la Gare de l'Est à Roissy CDG. Cette nouvelle ligne ferroviaire, longue de 32 km, devrait entrer en service en 2023. Le coût total du projet est estimé à 1,32 milliard d'euros.