Bruxelles et Ryanair s’attaquent mutuellement

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Bruxelles s’intéresse à nouveau de près aux aides accordées à Ryanair lors de son installation à l’aéroport de Charleroi. La Commission européenne en charge de la concurrence a rouvert une enquête sur les accords conclus entre la low cost et la plate forme mais également sur le financement des aéroports d’Angoulême et de Dortmumd.

Bruxelles et Ryanair s'attaquent mutuellement
Bruxelles a indiqué le 21 mars 2012, «La Commission examinera la conformité d'accords financiers conclus entre les aéroports de Charleroi, d'Angoulême et de Dortmund et les diverses autorités publiques, ainsi que de remises et d'accords de commercialisation liant ces aéroports à certaines des compagnies aériennes utilisant ces derniers, avec les règles de l'UE en matière d'aides d’État». Dans un communiqué, Ryanair a rappelé le 22 mars 2012 que «la Cour Européenne de Justice avait déjà rejeté en décembre 2008 des plaintes similaires de la Commission à l'encontre de Ryanair en estimant, dans l'affaire de l'aéroport de Bruxelles Sud Charleroi, que les accords entre Ryanair et l'aéroport étaient conformes aux règles de l'UE en matière de concurrence». Le transporteur qui assure que ses accords avec toutes les plates-formes de l'Union Européenne sont conformes aux lois sur la concurrence, a affirmé dans la même déclaration que l’institution empêchait ses employés de voyager sur ses lignes. Bruxelles a fortement démenti les propos tenus. «C'est encore O'Leary (patron de la low cost) qui cherche à faire de la publicité gratuite pour sa société», a expliqué un porte-parole.