Cisco présente une téléprésence « personnelle »

144

Annoncée comme "grand public", voire personnelle, la nouvelle offre UMI de Cisco risque bien de devenir le système de téléprésence des PME/PMI. Cisco ne veut pas le confirmer mais reconnaît que le produit devrait séduire les petites structures.

Cisco umi telepresence est annoncé comme "un système de téléprésence destiné aux particuliers: sur simple pression d'une touche, proches et amis s'invitent virtuellement chez vous, en HD". Cisco umi utilise les câbles TV existants ainsi que des liaisons internet haut débit pour la communication vidéo: grâce à des images d'une grande netteté et à un son très qualitatif. Le système tire parti des progrès technologiques qui ont rendu le système de communication TelePresence de Cisco populaire dans le monde professionnel. Pour garantir une excellente qualité d'image et de son, UMI s'adapte automatiquement aux conditions acoustiques et de luminosité. Son design moderne confère beaucoup d'élégance à la pièce dans laquelle il est installé. Grâce à la télécommande et aux menus intuitifs qui s'affichent à l'écran, l'utilisateur peut, depuis son canapé, démarrer des sessions umi, regarder des news vidéo et modifier les données de ses contacts, les profils ainsi que le paramétrage. Il peut aussi enregistrer des vidéos HD et les envoyer ensuite à des amis ou des connaissances par e-mail

Actuellement, Cisco collabore intensivement avec des prestataires de services qui souhaitent fournir à leurs clients, à leur domicile, cette nouvelle expérience umi via leurs propres réseaux. La montée en puissance de la fibre optique, et son intégration par des opérateurs importants (SFR, Free, Orange) sevrait offrir à Cisco une plateforme rapide de développement. Reste à savoir comment Umi va s'intégrer aux PME/PMI. Aux USA, à peine l'offre annoncée, plus de 8000 sociétés se sont pré inscrits sur le site internet dédié. Il faut dire que malgré un abonnement mensuel, entre 24 et 36 $, et un prix moyen d'équipement de 599 dollars, Cisco aura du mal à refuser les petites entreprises qui, de toute façon ne devraient pas succomber à la téléprésence qui dépasse les 100 000 €, juste en équipement.