Contrôleurs aériens: rupture des négociations

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Le trafic aérien devrait être réduit de 50% ces jeudi et vendredi 2 et 3 juillet, ce qui correspond à l’obligation légale des contrôleurs aériens. Les dernières discussions hier mardi se sont terminées sur un constat d’échec.

Après plus de 8 heures de discussions lundi puis mardi, le SNCTA (49,8% des voix aux élections professionnelles) a annoncé que les discussions étaient "rompues" et qu’elles n’avaient pas permis d’atteindre "un équilibre global" sur les principales revendications des contrôleurs aériens (budget de la navigation aérienne, refonte des primes des contrôleurs, évolution de carrière). Les syndicats tablent sur un mouvement très suivi, ce qui correspondrait au service minimum obligatoire de 50% imposé aux contrôleurs aériens. Les 8 et 9 avril dernier, le programme des vols avaient d’emblée été réduits de 50% par la  Direction générale de l'aviation civile (DGAC). On saura exactement les dispositions demandées dans la journée de ce mercredi.

Dans la soirée, le ministère des transports a pris la parole pour expliquer que "La négociation a échoué sur le montant de la prime exceptionnelle demandée par ces syndicats pour l'expérimentation d'une nouvelle organisation de travail". Le cabinet d'Alain Vidalies a précisé à l’AFP avoir proposé une gratification de 2.500 euros répartis sur 10 mois pour chaque contrôleur concerné.

Le SNCTA explique que des assemblées générales doivent être organisées ce mercredi, posant d’emblée la question du dépôt d’un nouveau préavis de grève, sans doute assez rapidement.