Dans le cadre de Copenhague, Air France s’engage.

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La compagnie Air France qui s'est très tôt engagée dans la protection de l'environnement a adressé aux rédactions, ce jeudi 10 décembre un communiqué qui souligne l'engagement des professionnels français de l'aérien en matière de défense de l'environnement.
Vous trouverez ci-dessous le texte de cet appel.

Consciente des enjeux du changement climatique et déterminée à y répondre, l’aviation internationale souhaite être intégrée dans un traité post-Kyoto.

Les entreprises françaises du secteur, signataires en janvier 2008 de la Convention du Grenelle de l’environnement, s’associent aux engagements présentés cette semaine par leurs associations internationales, à l’occasion du Sommet de Copenhague.

L’engagement mondial d’un secteur tout entier est sans précédent. Il résulte de la convergence d’initiatives européennes et internationales qui démontrent la volonté de toute une profession d’assumer ses responsabilités.
L’engagement mondial du secteur est également nécessaire. Privilégier d’autres solutions, à portée seulement régionales, aboutirait à la fois à des distorsions de concurrence entre compagnies aériennes et à de simples transferts des émissions de CO2 de certains opérateurs vers d’autres, sans bénéfice pour le climat.

Aujourd’hui, la croissance continue du transport aérien impose de poursuivre et d’amplifier les efforts de la profession afin de maintenir à son niveau actuel la part des émissions du secteur (environ 2% des émissions de CO2 d’origine humaine).

Les constructeurs, les compagnies aériennes, les aéroports et les services de navigation aérienne ont donc décidé, ensemble et au niveau mondial, de s’engager sur des objectifs précis de réduction des émissions de l’aviation :
• d'ici à 2020, amélioration de l'efficacité énergétique de 1,5 % par an ;
• à partir de 2020, stabilisation et croissance neutre en émissions de gaz carbonique ;
• en 2050, réduction des émissions de CO2 de 50 % par rapport au niveau de 2005.

L’atteinte de ces objectifs passe notamment par des investissements dans de nouvelles technologies, par une meilleure efficacité des infrastructures et par le recours à des instruments économiques, de type marché de permis d’émissions.

Le transport aérien entend ainsi, pour sa part, relever de façon collective les défis environnementaux de la planète, tout en poursuivant sa contribution au développement économique et social de très nombreux pays.

C’est pourquoi nous appelons les Nations Unies à intégrer l’aviation internationale, sous l’égide de l’Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI), dans un accord spécifique et global, en cohérence avec le caractère mondial de notre activité.

Signataires :
Air France, corporate.
GIFAS - Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales,
Aéroports de Paris
FNAM - Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (à suivre également sur www.observatair.fr
UAF - Union des Aéroports Français, www.aeroport.fr