De l’amiante dans le métro bruxellois

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Lors de l’entretien d’une rame du métro bruxellois datant de 1976, les techniciens ont découvert deux plaques soupçonnées de contenir de l’amiante. Soupçon confirmé par un laboratoire agréé. La présence de ces plaques non visibles n'est pas cancérigène mais par précaution, la STIB va vérifier toutes ses rames les plus anciennes.

Après la découverte de deux plaques contenant de l’amiante dans une voiture de métro MX de 1976, la STIB‎ a décidé de contrôler préventivement ses rames les plus vieilles. Selon l’entreprise belge, près de la moitié des métros de ce modèle disposent des mêmes pièces suspectes : «75 % des véhicules ont déjà été inspectés. L'identification du personnel susceptible d'avoir été en contact avec les plaques suspectes est en cours. Les consignes de prudence en cas de confrontation à un élément susceptible de contenir de l'amiante ont été rappelées au personnel. La STIB a également entamé une enquête de traçabilité afin de définir l'origine des pièces incriminées». La société assure également que «Les plaques trouvées le 7 avril étant non visibles et non friable et recouverte, ne présentent aucun danger si elles ne sont pas manipulées».

L’'existence de ces plaques n'étaient pas connues. En effet, elles ne figuraient pas dans les plans fournis par le constructeur et donc à l'inventaire ayant servi de base au désamiantage des trains.