Dennis Hennequin, 4 millions d’indemnités et des syndicats mécontents

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Le départ de Denis Hennequin d'Accor ne se fera pas sans un chèque couvrant deux années de salaires. C'est ce que révèle le JDD qui avance le chiffre de 4 millions d'euros au titre d'indemnités. De quoi énerver les syndicats qui auraient préféré garder leur patron, "Le seul qui a compris l'organisation de l'hôtellerie", a précisé la CFDT.

Dennis Hennequin, 4 millions d'indemnités et des syndicats mécontents
Si la crise qui se joue dans les couloirs d'Accor ne devrait pas perturber les activités du groupe, le ressentiment des salariés à l'encontre des actionnaires reste fort. "Absence de lucidité" pour les uns, "recherche de rentabilité au détriment des salariés" pour les autres ou "le bal des prédateurs" pour stigmatiser Capital Colony et Euraseo. Bref, il faut trouver un successeur à l'ancien boss. Plusieurs candidats seraient en ligne. Si Yann Caillère tient la tête de la liste des élus, d'autres noms apparaissent. Celui de Bertrand Meheut (Canal plus) est cité par le JDD. Philippe Citerne ou Sébastien Bazin, actuellement dans le trio actuel qui gère Accor, sont également bien placés. On évoquait aussi l'arrivée d'Henri Giscard D'Estaing (le patron du Club Med) qui connaît bien l'hôtellerie et serait tenté par un nouveau poste. Mais le groupe pourrait surprendre avec l'arrivée d'un anglophone à la tête du groupe. Un grand nom de l'hôtellerie américaine. L'information parait peu crédible en interne ou le choix d'un français prédomine. Réponse dans quelques semaines, voire quelques mois, le temps que les rancœurs retombent.