Des VTC proposent de financer un fonds de garantie pour les taxis

58

L'Unam – groupement de VTC dont fait partie Uber – propose à l'Etat français de financer un fonds de solidarité pour les taxis. Son objectif ne serait pas de racheter leurs licences, mais d'aider les personnes qui sont "en situation de détresse avérée".

A chacun ses campagnes: alors que certains services de VTC lancent une pétition "Sauvez les VTC", Le Figaro a obtenu une copie d'une proposition faite à l'Etat par l'Union des nouveaux Acteurs pour la mobilité (Unam), un regroupement de VTC dont fait partie Uber. L'organisation ne soutient pas le fonds de garantie prévue par la loi Grandguillaume pour racheter les licences des taxis mais propose de créer un fonds de solidarité qui viendrait en aide aux personnes physiques "en situation de détresse avérée". Ainsi, les plates-formes qui louent des licences à leurs chauffeurs serait écartées du dispositif.

Ce fonds mis en place pour 5 ans serait confié à une "entité privée et interprofessionnelle, en lien étroit avec les pouvoirs publics". L'Unam accepte de le financer mais rejette les idées proposées comme une taxe sur les réservations, d'un droit sur les nouvelles inscriptions de VTC ou encore d'une taxe sur les chiffres d'affaires des taxi et VTC

En contrepartie, l'organisation de VTC demande que l'Etat accompagne i["la nécessaire transition à long terme [du secteur] pour ouvrir le marché à plus de concurrence"]i. Elle réclame entre autres une obtention plus rapide de la carte professionnelle des VTC mais également "la réduction des barrières à l'entrée et des coûts récurrents pour conduire un taxi", comme une baisse les coûts des assurances, licences et formation.