La grogne et la colère sont perceptibles chez les chauffeurs de VTC qui s’opposent aux nouveaux tarifs d’Uber. Les associations et organisations de chauffeurs appellent pour ce 23 décembre à des blocages ponctuelles et ciblés des aéroports parisiens.
"Uber ne tient pas compte de nos revendications", explique Mikaël, un chauffeur d’Uber persuadé d’être aujourd’hui cet "esclave des temps modernes qui a cru aux sirènes du collaboratif". Et de préciser: "Nous sommes trop nombreux sur le marché et Uber sait qu’il peut tout se permettre car il trouvera toujours des chauffeurs pour alimenter ses équipes". Quant au fond de 2 millions d’euros annoncé pour les chauffeurs en difficulté, "C’est de la poudre aux yeux", affirme notre chauffeur, auto-entrepreneur: "Uber ne veut pas préciser les contours du projet aux organisations professionnelles. Ils nous enfument".
Depuis ce matin 4 heures, des rassemblements de VTC se sont organisés pour engager des blocages et des « filtrages raisonnés » des accès aéroportuaires. Bien décidés à jouer au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, les chauffeurs affirment ne vouloir "ni affrontement, ni violence". Les revendications restent les mêmes : baisse de la commission d’Uber sur les courses réalisées en revenant aux 20 % de base et augmentation des tarifs. Deux revendications balayées par l’entreprise américaine.
Depuis ce matin 4 heures, des rassemblements de VTC se sont organisés pour engager des blocages et des « filtrages raisonnés » des accès aéroportuaires. Bien décidés à jouer au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, les chauffeurs affirment ne vouloir "ni affrontement, ni violence". Les revendications restent les mêmes : baisse de la commission d’Uber sur les courses réalisées en revenant aux 20 % de base et augmentation des tarifs. Deux revendications balayées par l’entreprise américaine.