Des hôtels à la baisse

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Le baromètre Hotel Price Index d'Hotels.com confirme une généralisation de la baisse des prix des chambres d'hôtel dans le monde, mais la France fait de la résistance.

Des hôtels à la baisse
Le baromètre Hotel Price Index (HPI) du 4ème trimestre 2008 enregistre une baisse moyenne de 12% des tarifs hôteliers au niveau mondial. Les chiffres sont sans appel et incitent à profiter de l'aubaine : -12% en moyenne pour l'Amérique du Nord, - 10% pour l'Europe, -7% pour les Caraïbes et l'Amérique Latine. Des destinations à privilégier par ceux qui n'ont pas encore choisi le lieu de leurs futures escapades ! Même les villes les plus chères du monde revoient leurs tarifs à la baisse : -24% pour Londres depuis 1 an, -22% pour Monte Carlo, -16% pour Moscou et New York, -10% pour Venise.

Les chutes les plus impressionnantes concernent les 2 villes indiennes de Bombay ( -38%) et New Dehli (-36%), les récentes attaques terroristes à Bombay venant s'ajouter à l'impact de la crise. Les pays européens aux tarifs habituellement stables n'échappent pas à la dégringolade : -24% pour le Royaume Uni, -18% pour la Norvège, -17% pour l'Irlande et -12% pour l'Espagne. Le continent asiatique, qui avait bien résisté jusqu'alors, commence également à céder aux sirènes de la crise et enregistre sa première baisse : -2%.

Dans ce contexte économique très perturbé, la France ne s'en sort pas si mal : avec une baisse moyenne de seulement 3% depuis un an, les tarifs hôteliers dans l'hexagone sont ceux qui pâtissent le moins de la crise sur toute l'Europe, faisant jeu égal avec ceux de la Belgique. Le prix moyen par nuit dans les hôtels français tombe à 94 €, contre 97 € il y a un an. Ce sont les villes du sud de la France qui ont revu le plus fortement leurs tarifs à la baisse. Les voyageurs ayant quelque peu déserté la Côte d'azur pendant l'hiver, Avignon s'est incliné de 14%, Nice et Marseille de 12% et Montpellier de 11%. A l'inverse, certaines villes françaises telles que Reims, Aix-en Provence ou Nantes, ont pris le risque d'augmenter significativement leurs tarifs hôteliers pour compenser la baisse du taux d'occupation.