Les récentes intempéries climatiques nous ont fait prendre conscience que le transport aérien pouvait aussi subir les aléas météo. Preuve que l’habitude ne suffit pas à faire décoller les avions. Voici dix conseils à faire circuler parmi les voyageurs... ou à garder pour soi, en cas de nouvelles intempéries.
1 - Voyager léger en cas de crise annoncée ou prévisible
Un bagage à main vaut mieux qu’une valise… En cas d’alerte neigeuse, limitez le contenu de votre valise pour ne conserver qu’un bagage à main. Au cas où, vous ferez vos courses sur place s’il vous manque un ou deux sous-vêtements voire une paire de chaussettes ou un tube de cirage. Mettez aux pieds la paire de chaussures que vous utiliserez pendant le déplacement et conservez un pull sur vous ou dans votre mallette à main. Les cashmeres légers sont à privilégier. Ils ne prennent que peu de place et tiennent chaud en cas d'attente à l'aéroport ou en gare...
2 - Vérifiez toujours vos informations de vol avant de vous rendre à l’aéroport
On a tendance à l’oublier trop souvent mais l’information est essentielle en cas de crise. Les canaux d’informations ne manquent pas. Que ce soit l’agence de voyage, la presse spécialisée (comme DéplacementsPros.com), le site internet de l'aéroport voire l’intranet de l’entreprise, on peut aujourd’hui s’informer en temps réel. N’hésitez pas à appeler l’aéroport, la gare voire même une boutique d’aéroport pour prendre la température.
3 - N’oubliez jamais que les compagnies ne sont pas les seules à décider si elles décollent ou non
Soumises aux obligations de l’aviation civile et aux décisions des contrôleurs aériens, les compagnies sont comme vous… Elles attendent de connaître le sort de leurs vols avant même de pouvoir le communiquer aux clients. Comme vous, elles subissent modifications de plans de vol et annulations à la dernière minute. Inutile de les vouer aux gémonies, elles ne savent pas tout, elles ne peuvent pas tout! Mais vous doivent assistance en cas de pépin.
4 - Passez donc aux salons même s’ils sont chargés
N’hésitez pas à investir la trentaine d’euros pour accéder à un salon si vous voyagez en classe éco. Ils sont souvent surchargés mais il existe toujours quelques places où s’installer et attendre au calme. A Paris, l'entrée aux salons Icare s'achètent ainsi comme des prestations hôtelières, mais la vente s'arrête avant la saturation ! En cas de crise annoncée, n’attendez pas : foncez. Vous ne le regretterez pas.
5 - Quelques barres vitaminées dans la poche ou la sacoche
Nul ne sait de quoi l’avenir gastronomique sera fait en cas de crise. Aussi, une ou deux barres vitaminées dans la poche peuvent caler quelques petites faims. Si vous êtes diabétique, pensez au carré de sucre (prenez en un ou deux sachets au bar de l’aéroport) et n’oubliez jamais qu’il y a un centre médical dans tous les aéroports. Pratique pour se reposer quelques heures.
6 - Pensez à travailler avec votre agence de voyages
N’oubliez jamais que les professionnels du voyage ont de l’expérience et sont rompus aux crises de toute nature : du volcan à la neige, rien ne les surprend plus. Aussi, gardez toujours sur vous le contact H24 et confiez-vous à eux pour gérer votre déplacement. L’agence de voyage connaît les contraintes de votre entreprise et sa politique voyage. Rassurant pour ne pas s’angoisser.
7 - Pensez aux preuves, elles sont essentielles pour vous défendre
Inutile de vous énervez sur place, rien ne se règle facilement au plus haut de la crise. Rien ne vaut les preuves. Photographiez les panneaux d’affichage (surtout s’ils mentionnent une heure de départ et des informations d’annulation ou de retard). Prenez les adresses d’autres voyageurs coincés comme vous. Demandez le nom du chef d’escale et, si vous enregistrez votre bagage, pensez à conserver le tag de dépôt dans un endroit sûr (ne le conservez pas collé sur le reçu de la carte d’embarquement).
8 - Inutile de râler contre la compagnie qui a perdu vos bagages
Oui, vous avez raison, c’est elle qui est responsable… Mais pas coupable. Ce sont les services aéroportuaires qui sont en charge de leur gestion sur le tarmac. Inutile de vous dire que la charmante hôtesse au comptoir ne saura jamais où se trouve votre valise. Inutile de l’insulter, elle ne pourra pas vous en dire plus. A contrario, pensez à bien remplir les documents fournis et notez le numéro de votre dossier. La compagnie a le devoir de vous restituer votre valise à domicile.
9 - Un aller réussi ne veut pas dire un retour assuré
On l’a vu avec l’incident du volcan islandais, il est parfois facile de partir… Difficile de revenir. Aussi, il est toujours utile de connaître les règles de son entreprise en cas de blocage à l’étranger. Généralement, il est conseillé de ne pas quitter son hôtel tant que le vol de retour n’est pas confirmé. Pensez toujours à prévenir l’entreprise même si la crise n’est pas encore confirmée (annonce de grèves, risque de blocage des accès aéroportuaires…).
10 - Sachez décider de l’intérêt du déplacement
Au final, sans information, ni confirmation de votre départ, sachez renoncer ! Téléphoner à votre travel manager ou votre agence pour valider cette idée et envisager le remboursement du billet ou le changement de vol. A l'aéroport, si votre compagnie est européenne, faites valider le retard pour bénéficier des mesures mises en place par la communauté européenne et faites valider le principe de remboursement au guichet d’enregistrement… Sinon, relisez bien notre 7ème conseil, il est indispensable !
