Egypte : le rapatriement des salariés français s’accélère

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Alors que Michèle Alliot Marie se refuse à lancer un appel officiel au retour des français installés en Égypte, les entreprises françaises, elles, semblent, plus réalistes.

Accor a commencé à rassembler ses salariés français des 18 hôtels que la compagnie exploite dans le pays. Objectif, éviter qu'ils deviennent la cible des manifestants pro et anti gouvernementaux. Une quarantaine de salariés devraient être maintenue sur place. Après Lafarge et France Télécom, Bouygues, Vinci, Servier ou Sanofi ont engagé le retour de certains de leurs salariés et de leur famille. Le plus gros problème rencontré se situe au niveau des aéroports, fortement encombrés et pris d'assaut par de nombreuses familles égyptiennes aisées qui souhaitent s'éloigner du pays pendant la crise. Les vols supplémentaires au départ du Caire, attendus hier jeudi 3 février, n'ont pas été mis en place et aucune nouvelle date n'a été communiquée aux voyageurs sur ces rotations complémentaires.