Emirates répond point par point aux américains

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Après Etihad il y a quelques semaines, Emirates passe à son tour à l'offensive contre les accusations des compagnies américaines et réfute point par point leurs critiques.

Tim Clark, le Président d'Emirates, a tenu mardi à Washington une conférence de presse déterminée pour réfuter point par point les accusations de concurrence déloyale émanant des compagnies américaines Delta, United et American Airlines. Dans la foulée, une délégation d’Emirates a rencontré des membres des Ministères américains des Affaires Etrangères, du Transport et du Commerce Extérieur afin de leur faire part de leur réponse. Les compagnies du Golfe, après les échanges de noms d'oiseaux entre Etihad et les Etats-Unis, semblent donc passer à l'offensive organisée.

Les trois compagnies américaines avaient dès janvier lancé une campagne de lobbying agressive dans le cadre d’une tentative protectionniste afin de limiter l’offre auprès des consommateurs, et de réduire la croissance des vols internationaux vers les Etats-Unis desservis par Emirates et les compagnies du Golfe. Pour Tim Clark, Président d’Emirates, "La méthode employée par les compagnies aériennes américaines pour discréditer Emirates fut inattendue et vraiment répugnante. Nous ne sous-estimons pas leurs prouesses de lobbying, mais les faits sont les faits. A l’inverse de leur rapport, qui est criblé d’imprécisions, de mauvaises interprétations juridiques et de suppositions, la réponse d’Emirates est complète et basée sur des faits avérés. Nous démontrons clairement les raisons pour lesquelles les trois compagnies américaines n’ont aucune justification pour demander au Gouvernement américain de geler unilatéralement les vols d’Emirates vers les Etats-Unis, ou de poursuivre d’autres actions dans le cadre de l’accord Open Skies. Nous ne sommes absolument pas subventionnés, et nos opérations ne nuisent pas à ces compagnies mais bénéficient aux consommateurs, aux collectivités et à l’économie nationale américaine".

Le président de la compagnie détaille point par point ses arguments dans un communiqué de presse à découvrir ci dessous en intégralité.