Emirates veut assurer des vols très longs courriers de 20 heures

60

Turkish devrait assurer le vol sans escale le plus long d’ici trois ans en reliant d’une traite Istanbul à l’Australie. Mais la compagnie turque pourrait avoir rapidement de la concurrence. Tim Clark, président d’Emirates, discute avec Boeing pour développer un avion capable de voler pendant 20 heures sans escale.

Emirates veut assurer des vols très longs courriers de 20 heures
Le journal The New Zealand Herald qui a rencontré le patron d’Emirates rapporte que la compagnie du Golfe travaille avec Boeing sur le nouveau modèle de B777 : le B777X. Elle souhaite parvenir à effectuer avec cet appareil des vols de 20 heures sans escale. Tim Clark a d’ailleurs précisé que les liaisons Sydney-Rome pourraient bientôt devenir une réalité. Il a néanmoins reconnu qu’il fallait encore se pencher sur le confort des passagers pour que ces vols très longs courriers soient supportables, par exemple l’humidité de la cabine, la qualité des sièges et du système de divertissement ou les zones de convivialité comme les bars.
Ce rendez-vous a également été pour Tim Clark l'occasion de dévoiler ses projets pour la compagnie et on apprend ainsi que le transporteur avait pour objectif de doubler son réseau qui compte actuellement 134 destinations dans 77 pays. Mais il n’a pas donné de date précise pour parvenir à ce but. «Rappelez-vous que nous ne servons pas toujours les villes principales, nous sommes aussi sur des aéroports de niveau 2 et 3». D’ailleurs, le transporteur ne se donne aucune limite même sur les terres de son nouveau partenaire Qantas. «C’est un territoire d’Air New Zealand et Qantas – nous sommes attentifs à ne pas les contrarier - mais si je vois qu’il y a une vrai demande à laquelle les compagnies présentes ne peuvent répondre, alors probablement» que l’entreprise volera au dessus du Pacifique ou proposera des liaisons entre l’Asie et l’Amérique du Nord. Il a ajouté ensuite «Nous ne leur prendrons pas ce qu’ils ont fait et construit pendant des années, mais s’il y a une opportunité qui est équitable, nous la considèrerons».