Microcosme occupé par des passagers souvent stressés par le voyage, l’avion devient de plus en plus terrain de bagarres et de conflit. Entre ceux qui se battent pour un dossier de siège, ceux qui forcent les portes et celle qui chante sans arrêt, il semble bien que les voyageurs soient de plus en plus indisciplinés. Le reflet de la vie quotidienne ?
En cette rentrée 2012, les professeurs soulignent que les élèves sont plus que jamais insolents, exigeant des justifications et remettant en cause chaque consigne, sans discontinuer. Mais ils ne sont pas les seuls et les passagers des avions sont eux aussi en colère perpétuelle, grognant et récriminant, y compris pour respecter les règles de sécurité. Un chef de cabine le disait cette semaine dans La Tribune de Genève, 10 % des passagers gardent leur téléphone allumé et ce n’est pas par oubli : «Les pires sont les personnes qui volent souvent. Elles ont le sentiment que les règles ne s'appliquent pas à elles». Suivez mon regard : les voyageurs d’affaires ne sont pas les meilleurs élèves ! Pour leur défense, la confusion est entretenue par certaines compagnies qui autorisent les appels en vol. Sans pédagogie, les passagers ne comprennent pas qu’en recherchant une connexion à pleine puissance dans un avion non équipés, certains portables interfèrent avec les instruments de bord. Dommage.
Pourquoi autant d’incidents à bord, là est la question. Relâchement après le stress des contrôles à l’embarquement ? Peut-être. Alcool à bord, ce n’est pas impossible. Pour peu que l’on prenne un calmant avant, l’altitude aidant, certaines molécules ne font pas bon ménage. Les équipages ont d’ailleurs pour consigne de surveiller les passagers, et l’accueil en passerelle ne sert pas qu’à contrôler les cartes d’embarquement. Il reste aussi et sans doute le manque général de discipline, qui conduit encore certains passagers à essayer de fumer dans les toilettes. L’avion est devenu un moyen de transport comme un autre. La démocratisation a un revers de médaille…
Annie Fave
Pourquoi autant d’incidents à bord, là est la question. Relâchement après le stress des contrôles à l’embarquement ? Peut-être. Alcool à bord, ce n’est pas impossible. Pour peu que l’on prenne un calmant avant, l’altitude aidant, certaines molécules ne font pas bon ménage. Les équipages ont d’ailleurs pour consigne de surveiller les passagers, et l’accueil en passerelle ne sert pas qu’à contrôler les cartes d’embarquement. Il reste aussi et sans doute le manque général de discipline, qui conduit encore certains passagers à essayer de fumer dans les toilettes. L’avion est devenu un moyen de transport comme un autre. La démocratisation a un revers de médaille…
Annie Fave
