L’enquête réalisée par Epsa en partenariat avec DeplacementsPros.com confirme la tendance générale de 2012 : une année certes un peu ralentie mais loin d’être catastrophique. Les résultats ont été publiés et commentés ce mercredi 3 avril au Market Place du voyage d’affaires.
Expert en achat Hors production, le cabinet Epsa a confirmé par les chiffres les grandes tendances 2012 du voyage d’affaires en France. Avec une hausse de 1,5%, le marché français du déplacement professionnel atteint 25,4 milliards de dépenses en 2012 (25 en 2011), avec une part croissante accordée au transport (à 8,7 milliards d’euros, 34,2 %) et au frais de mission (10,5 Md€, 41,3 % des dépenses), aux dépends du Mice qui, avec un chiffre d’affaires de 6,2 Md€, ne représente plus que 24,5% des dépenses contre 26% en 2011.
Les canaux de consommation ont une tendance à se « dés-intermédier », autrement dit les voyageurs d’affaires ou leur entourage peuvent aller directement acheter auprès du producteur, transporteur aérien ou hôtel, loueur de voiture etc, sans passer par une agence de voyage. Le mouvement atteint 0,5% en 2012, aux dépends des agences (le tableau du PDF ci-joint vous détaillera cette tendance).
L’enquête, riche d’analyse et de tableaux, synthétise les grandes tendances pour les transporteurs – aérien ou ferroviaire – avec un certain nombre de défis comme l’adaptation à la concurrence des low-costs pour les compagnies aériennes (5,3 Md€ de chiffre d'affaires corporate) et la mise en place d’account manager et de reporting plus détaillé pour le rail (marché de 1,9 Md€ stable). Côté loueurs, l’étude d’Epsa montre, sur un marché évalué à 1 Md€, une augmentation des frais annexes et un sentiment de surfacturation des clients. Pour l’hôtellerie, la difficulté persiste pour les entreprises à tracker leur dépense hôtelière mais le marché progresse, de 2% à 4,6 Md€. Quand aux TMC, elles ont face à une volatilité de leurs clients et une tendance globale à la vente directe qui s’est accentuée au 4ème trimestre (-6%).
Les principales tendances du marché ? Un triple A pour le voyage d’affaires : Anticipation, Amélioration/ Adaptation. Avec un point d’entrée unique pour la gestion des déplacements et un meilleur suivi de leurs voyageurs, les entreprises souhaitent améliorer la qualité de services et leur confort (salons, wifi). Il reste à en maîtriser les coûts. Mais c’est notable, plus que jamais, (à 65%), les entreprises appréhendent désormais les déplacements comme un « coût nécessaire ».
Téléchargez ci dessous le détail de cette étude 2012 Epsa avec DeplacementsPros.com
Les canaux de consommation ont une tendance à se « dés-intermédier », autrement dit les voyageurs d’affaires ou leur entourage peuvent aller directement acheter auprès du producteur, transporteur aérien ou hôtel, loueur de voiture etc, sans passer par une agence de voyage. Le mouvement atteint 0,5% en 2012, aux dépends des agences (le tableau du PDF ci-joint vous détaillera cette tendance).
L’enquête, riche d’analyse et de tableaux, synthétise les grandes tendances pour les transporteurs – aérien ou ferroviaire – avec un certain nombre de défis comme l’adaptation à la concurrence des low-costs pour les compagnies aériennes (5,3 Md€ de chiffre d'affaires corporate) et la mise en place d’account manager et de reporting plus détaillé pour le rail (marché de 1,9 Md€ stable). Côté loueurs, l’étude d’Epsa montre, sur un marché évalué à 1 Md€, une augmentation des frais annexes et un sentiment de surfacturation des clients. Pour l’hôtellerie, la difficulté persiste pour les entreprises à tracker leur dépense hôtelière mais le marché progresse, de 2% à 4,6 Md€. Quand aux TMC, elles ont face à une volatilité de leurs clients et une tendance globale à la vente directe qui s’est accentuée au 4ème trimestre (-6%).
Les principales tendances du marché ? Un triple A pour le voyage d’affaires : Anticipation, Amélioration/ Adaptation. Avec un point d’entrée unique pour la gestion des déplacements et un meilleur suivi de leurs voyageurs, les entreprises souhaitent améliorer la qualité de services et leur confort (salons, wifi). Il reste à en maîtriser les coûts. Mais c’est notable, plus que jamais, (à 65%), les entreprises appréhendent désormais les déplacements comme un « coût nécessaire ».
Téléchargez ci dessous le détail de cette étude 2012 Epsa avec DeplacementsPros.com
Pour mémoire : l'étude 2011
