Etude Regus : l’impact environnemental des bureaux «traditionnels» en question

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Le fournisseur d’espaces de travail publie une nouvelle étude, qui souligne l’impact des bureaux classiques sur l’environnement. Sous-utilisation des espaces, déplacements inutiles : les entreprises pourraient réduire leurs émissions de 30% en diminuant la surface de travail dans les mêmes proportions.

L’étude plaide, forcément, pour le recours aux solutions professionnelles proposées par Regus. Il n’empêche : ces nouvelles données mettent en valeur le manque d’optimisation des espaces de travail, qui influe sur l’environnement. Selon Regus, 55% des bureaux ne sont pas occupés en permanence. Pourtant, ces derniers sont tout de même en général chauffés l’hiver, éventuellement climatisés l’été et nettoyés avec des produits parfois polluants, ce qui représente un gaspillage d’énergie considérable. Il en va de même pour les espaces de bureaux consacrés au stockage d’archives papier, qui représentent de 15 à 17% de la surface totale des espaces de travail. L’occupation des lieux ne semble pas très pertinente, si l’on tient compte des possibilités de dématérialisation des documents qui sont aujourd’hui offertes aux entreprises.
Regus s’appuie aussi sur le cas de l’entreprise Macquarie, fournisseur mondial de services bancaires. L’entreprise australienne aurait réussi à réduire de 75% sa consommation de papier et de 50% l’utilisation d’ascenseurs, grâce à la mise en place de nouvelles technologies sans fil, et par le changement de comportement des collaborateurs qui ont choisi de privilégier l’usage des escaliers. L’utilisation des ordinateurs portables a permis au groupe Macquarie de réduire ses émissions de CO2 d’environ 8000 tonnes. Une base de réflexion intéressante, pour optimiser l'organisation du travail dans les entreprises.