Le Directeur Général d'Eurostar, Nicolas Petrovic, s’est engagé à diminuer les prix des billets si Eurotunnel baisse le montant des péages. Il a fait cette promesse lors d’un entretien accordé aux Échos publié le 21 juillet 2013.
Le Directeur Général a présenté un argument de poids pour la baisse des tarifs des péages d'Eurotunnel lors d’un entretien avec Les Échos «Toute baisse des péages d'Eurotunnel sera intégralement répercutée sur le prix des billets Eurostar, sur toutes les destinations», a assuré Nicolas Petrovic. «Pour nous, une baisse des redevances ne serait pas un moyen pour augmenter notre taux de marge, mais le nombre de nos clients».
La compagnie ferroviaire a d’ailleurs déposé, en mars dernier, un recours devant l'Autorité de régulation du tunnel pour avoir plus de "transparence" sur les prix demandés par Eurotunnel pour traverser le Tunnel sous la Manche. «Cela fait des années que nous demandons plus de transparence à Eurotunnel, mais sans obtenir de réponse», explique Nicolas Petrovic. Il a précisé que les redevances demandées représentaient 50 euros par passager sur un aller-retour et 25% du prix du billet. «Notre propos n'est surtout pas de mettre Eurotunnel et ses employés en danger. Mais seule la moitié de la capacité du tunnel est utilisée actuellement. Augmenter le trafic reviendrait à augmenter les recettes, ce qui compenserait largement la baisse du niveau des redevances», a-t-il ajouté. Un avis partagé par la Commission européenne semble t-il. En juin, Bruxelles a demandé à la France et au Royaume-Uni de baisser les tarifs appliqués sur l’installation ferroviaire. Les deux pays ont deux mois pour répondre à la requête.
Eurostar souhaite également se développer en reliant Londres aux Pays-Bas, à l'Allemagne, la Suisse et la Provence. «Sur ces destinations, notre part de marché par rapport à l’avion est très faible. C'est là que se trouve la croissance pour Eurostar, mais seulement avec une politique de prix compétitive, qui est très difficile à instaurer avec le niveau actuel des péages», révèle le Directeur Général de l’entreprise.
La compagnie ferroviaire a d’ailleurs déposé, en mars dernier, un recours devant l'Autorité de régulation du tunnel pour avoir plus de "transparence" sur les prix demandés par Eurotunnel pour traverser le Tunnel sous la Manche. «Cela fait des années que nous demandons plus de transparence à Eurotunnel, mais sans obtenir de réponse», explique Nicolas Petrovic. Il a précisé que les redevances demandées représentaient 50 euros par passager sur un aller-retour et 25% du prix du billet. «Notre propos n'est surtout pas de mettre Eurotunnel et ses employés en danger. Mais seule la moitié de la capacité du tunnel est utilisée actuellement. Augmenter le trafic reviendrait à augmenter les recettes, ce qui compenserait largement la baisse du niveau des redevances», a-t-il ajouté. Un avis partagé par la Commission européenne semble t-il. En juin, Bruxelles a demandé à la France et au Royaume-Uni de baisser les tarifs appliqués sur l’installation ferroviaire. Les deux pays ont deux mois pour répondre à la requête.
Eurostar souhaite également se développer en reliant Londres aux Pays-Bas, à l'Allemagne, la Suisse et la Provence. «Sur ces destinations, notre part de marché par rapport à l’avion est très faible. C'est là que se trouve la croissance pour Eurostar, mais seulement avec une politique de prix compétitive, qui est très difficile à instaurer avec le niveau actuel des péages», révèle le Directeur Général de l’entreprise.
