Financement de la LGV : l’Etat passera à la caisse

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Le dossier du financement de la ligne LGV Tours-Bordeaux semble avoir finalement trouvé une issue. Face à l’opposition de la Région Poitou-Charentes, l’Etat devrait payer pour boucler le projet. Le quotidien les Echos, qui publie l’information le 19 mai, évoque une réunion sur ce thème organisée à l’Elysée lundi soir.

Financement de la LGV : l’Etat passera à la caisse
Selon les Echos, l’Etat aurait donc accepté de combler le trou dans le budget entraîné par l’opposition des collectivité locales – en particulier Ségolène Royal, Présidente de la région Poitou-Charentes – pour faire avancer la ligne LGV Tours-Bordeaux. La contribution nationale, qui pourrait atteindre entre 100 et 200 millions d’euros, serait néanmoins soumise à une contrepartie, puisque l’Etat devrait récupérer l’argent sur les subventions. L'opposition de Ségolène Royal avait été dénoncée le 16 mai par le secrétaire d’État chargé des transports. Thierry Mariani avait désigné la dirigeante socialiste comme "le seul problème" empêchant l'aboutissement du projet LGV. Un problème que l’État aura finalement contourné, moyennant finances.