Goodwill veut profiter de la crise pour rappeler que l’affrètement existe

99

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Si chacun travaille son système D en période de crise, peu d'entreprises pensent à l'affrètement aérien. Et pour cause, le prix peut apparaître disproportionné. Qu'importe, si la situation l'exige.

Goodwill veut profiter de la crise pour rappeler que l'affrètement existe
De fait, louer un avion privé ne résout pas tous les problèmes car le courtier se doit de respecter les interdictions des autorités publiques. Qu'importe, selon Goodwill les exemples d'opérations réussies ne manquant pas ces derniers jours, comme par exemple :
- rapatrier 12 salariés d'une grande entreprise depuis une capitale africaine sur un aéroport européen,
- faire atterrir à Barcelone des pilotes de F1, bloqués à Shanghai,
- rapatrier le président d'une multinationale de Marrakech à Bordeaux, un autre patron de Fez à Barcelone,
- transporter plusieurs pilotes de rallye WRC de Turquie jusque Nice etc...

La courtier veut ainsi démontrer qu'il est toujours possible de trouver un avion quand il n'y a pas (ou plus) de lignes régulières. Et de préciser que l'entreprise " est informée en temps réel par la DGAC et les aéroports de l'évolution constante de libération des espaces aériens et des possibilités de décollage et d'atterrissage en Europe". Selon Goodwill, il est aujourd'hui possible de concevoir un vol dans les 2 heures et ainsi de rapprocher beaucoup de passagers bloqués qui trouveront ensuite un autre moyen de transport local. Il est vrai que le moment semble fort approprié pour le rappeler!