Au moement même ou Lufthansa cesse le travail, la grève des aiguillers du ciel français vient bousculer le trafic aérien européen. La direction générale de l'aviation civile (DGAC) prévoit l'annulation de 25% des vols à l'aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle et 50% à celui d'Orly, mais des perturbations sont prévues sur l'ensemble du territoire.
Difficile de connaître à l'avance le trafic réel dans le ciel français demain. Si les syndicats des contrôleurs aériens affirment que la grève est attendue et sera suivie, la DGAC (Direction générale de l'Aviation Civile) reste prudente quant aux estimations. Selon des sources internes, les plannings établis sont construits autour de personnels qui se sont déclarés "non grévistes" même s'il est toujours difficile de savoir à l'avance s'ils seront présents ou non à leur poste de travail. A Roissy un quart des vols sont annulés, environ la moitié à Orly. Selon l'Union des aéroports français, des aéroports de province comme Pau, Biarritz, Grenoble, La Rochelle ou Chambéry resteront fermés toute cette semaine.
Les syndicats de l'aviation civile ont déposé un préavis pour une grève de mardi à samedi. Ils dénoncent le projet du gouvernement de fusionner le contrôle aérien avec cinq autres pays européens (Allemagne, Benelux et Suisse), craignant un début de démantèlement de la DGAC en tant que fonction publique d'Etat.
Ce projet prévoit l'intégration de la prestation de services de contrôle aérien de ces pays dans une nouvelle entité légale. Les syndicats grévistes rejettent ce projet, défendant plutôt le principe d'une coopération renforcée.
Les syndicats de l'aviation civile ont déposé un préavis pour une grève de mardi à samedi. Ils dénoncent le projet du gouvernement de fusionner le contrôle aérien avec cinq autres pays européens (Allemagne, Benelux et Suisse), craignant un début de démantèlement de la DGAC en tant que fonction publique d'Etat.
Ce projet prévoit l'intégration de la prestation de services de contrôle aérien de ces pays dans une nouvelle entité légale. Les syndicats grévistes rejettent ce projet, défendant plutôt le principe d'une coopération renforcée.
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