Health Risk Map 2015: des signes d’amélioration dans certains pays d’Afrique

70

International SOS établit chaque année une carte des risques mondiaux pour la santé, afin que les voyageurs d'affaires et les entreprises appréhendent mieux les risques médicaux qu'ils vont rencontrer lors des missions. La Health Risk Map 2015 montre que la situation s'est améliorée, en particulier en Afrique.

La sixième édition de la Health Risk Map constate une augmentation des investissements financiers, souvent étrangers, dans un certain nombre de pays africains. Cela a permis l’amélioration de l’accès et des standards de soins hospitaliers, pour les citoyens locaux mais aussi pour les expatriés et voyageurs d’affaires. Par exemple, l’Éthiopie, le Kenya, le Malawi, la Mongolie, la Namibie, le Nigeria, le Rwanda et l’Afrique du Sud ont connu une amélioration de leur niveau de risque médical. «Il faut apprécier ces améliorations dans le contexte global des risques du continent africain. Elles ont un impact positif sur la santé en Afrique même si la survenue de l’épidémie de fièvre à virus Ebola a mis l’accent sur les limites des systèmes de santé existants. Encore peu de structures médicales de qualité ont vu le jour pour l’instant, mais nous pouvons nous attendre à des améliorations dans les prochaines années», affirme le Dr Philippe Biberson, Directeur Médical d’International SOS. En plus de «Faible», «Moyenne», «Élevée», «Extrême», International SOS a mis en place, cette année, une nouvelle catégorie de risque : pays à «fort potentiel de croissance» (Large Rapidly Developing Countries). Elle concerne les pays où il existe de grandes différences dans l’accès et la qualité des soins médicaux disponibles entre les grandes villes et le reste du pays. Le Brésil, la Chine et la Russie font partie de cette catégorie de risque.

Les risques médicaux donnent un aperçu des menaces liées aux maladies infectieuses, aux problèmes d‘hygiène et d‘assainissement, aux accidents ainsi qu’à la disponibilité et à la qualité des infrastructures de santé au niveau local. Ces niveaux de risque sont définis et attribués par un panel d’experts médicaux d’International SOS. «Des données récentes montrent que plus de 40 % des cas médicaux traités par International SOS surviennent dans des pays classés à risque «élevé» et «extrême», en augmentation significative (au moins 25 %) depuis 2010. La bonne préparation des voyageurs à l’aide d‘un programme d‘évaluation des risques liés à la destination, d’éducation et de bilan de santé avant le départ, permet de réduire le risque de survenue d‘une intervention ultérieure. Ceci est particulièrement important pour les personnes voyageant dans des pays à niveaux de risque élevé et extrême», précise le Dr Philippe Biberson, Directeur Médical d’International SOS.