Hôtellerie: inventer de nouvelles relations commerciales

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Conscients que la gestion hôtelière est complexe au sein des entreprises, les membres de la Business Traveller Association viennent d’établir le cahier des charges idéal d’une hôtellerie d’affaires, facilement utilisable par les voyageurs. Pour Micke Birch, responsable de cette commission «hôtellerie», c’est "l’accessibilité de l’offre, la qualité d’un service minimum et la compréhension du prix qui sont encore à peaufiner par les opérateurs". Premier constat : l'hôtellerie indépendante propose souvent, aux USA, le meilleur rapport qualité/prix.

Hôtellerie: inventer de nouvelles relations commerciales
Trois pistes de travail sont définies par la BTA qui veut simplifier la réservation hôtelière et le choix des établissements pour les déplacements professionnels. La première veut définir le minimum de services attendus par le voyageur. La chambre, bien évidemment, l’accès à internet, le petit déjeuner et une disponibilité de services payants comme un bar ou un restaurant. Seconde piste, la normalisation tarifaire à services identiques pour éviter les sautes de prix incompréhensibles d’une ville à l’autre, pourtant identiques en terme de fréquentation. Enfin, une meilleure maitrise du yield pour permettre une programmation plus fine des déplacements en fonction d’un calendrier de fréquentation pré établi.
Si tous les membres reconnaissent qu’il n’y a là que du bons sens, beaucoup, souvent des indépendants au service de multiples entreprises, se disent surpris des écarts de prix constatés à produit quasi identique et à des dates souvent comparables d’une année sur l’autre. Preuve, selon eux, que la gestion hôtelière des groupes est loin d’être cohérente et que la méconnaissance du terrain est évidente dans les équipes en charge du pricing.