Oubliée, la hausse de la TVA pour les parcs d'attractions : ce sont les hôtels dont le prix des chambres est supérieur à 200 € qui paieront une taxe de 2 % à leur place. Alors que l'hypothèse d'une taxe à taux variable avait été évoquée depuis quelques jours, les députés ont préféré en limiter le montant pour ne pas pénaliser l'industrie touristique soutenue dans l'hémicycle par de nombreux députés.
En évitant de taxer le nombre d'étoiles, la représentation nationale ne permettra pas à cette mesure de compenser celle qui avait été prévue à l'origine pour les parcs d'attractions (90 millions d'euros). Malgré le soutien du ministre du tourisme, les syndicats hôteliers contestent le choix qui vient d'être fait et qui, selon eux, pénalisera les déplacements professionnels. Ils promettent de fournir très rapidement des données économiques solides qui devraient démontrer l'impact négatif de la mesure sur l'hôtellerie de luxe.
