IATA confirme un trafic passagers en forte hausse pour avril

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Malgré les difficultés économiques actuelles, le trafic aérien des passagers se porte mieux... voire même bien. En avril, il a progressé de 6,1 % par rapport à la même époque l’année dernière, poussé par l’activité internationale. Ce résultat est supérieur à la croissance moyenne sur 20 ans.

IATA confirme un trafic passagers en forte hausse pour avril
Selon les données publiées par IATA le 30 mai 2012, le trafic domestique des passagers a progressé de 3,9 % par rapport à avril 2011 tandis que son versant international a bondi de 7,4 %. Sur les vols transcontinentaux, la capacité proposée par les compagnies aériennes a augmenté de 4,3 % tout comme le taux d’occupation qui a atteint 79,1% (+2,3 %).
Sur le secteur international, l’Europe a vu son trafic et sa capacité croître respectivement de 5,9 % et 3,4% en avril 2012 par rapport à l’année dernière. Ainsi le taux d’occupation a également grimpé et atteint 80,7%. Les compagnies nord-américaines ont enregistré une augmentation de leur nombre de passagers internationaux de 1,6 %, la plus faible progression ce mois-ci ainsi que les seules à avoir diminué leur capacité (près de -1,5 %). En Amérique du Sud, la demande a progressé de 9,0 % en avril en comparaison à la même époque en 2011. En Asie-Pacifique, le trafic de passagers présente une hausse de 9,3 % en avril 2012 mais elle est à mettre en parallèle avec les difficultés d’avril 2011 lorsque le Japon souffrait de l’impact du Tsunami. Une fois ce facteur pris en considération, sa croissance est estimée à 6 %. Pour des raisons similaires, le Moyen-Orient présente un résultat impressionnant de 16,0 % en avril 2012 mais tout de même moins élevé que le mois dernier (20,9 % en mars 2012). L’Afrique est la seule région où l’augmentation de la capacité se montre plus importante que la croissance du trafic : 8,5 % contre 7,0 %. Cela aboutit à une baisse du coefficient d’occupation des sièges (65,9 %).
Tony Tyler, le directeur général de IATA, trouve cette croissance du trafic des passagers encourageante. Néanmoins, au vu des prix élevés du pétrole et des incertitudes économiques actuelles, il reconnaît qu' «il sera difficile de convertir la hausse de la demande en profits» pour les compagnies aériennes.