Selon le journal El Paìs, la direction d’Iberia s’apprêterait à valider la création d’un low cost. Cette nouvelle compagnie assurerait des vols court et moyen-courriers. Mais les employés, surtout navigants, s’élèvent contre ce projet.
Si Air France s’essaie au low-cost sur sa base de Marseille, Iberia devrait, elle, lancer prochainement une nouvelle compagnie à bas prix. Selon le journal El Paìs, Iberia devrait, demain 4 octobre, entériner la création d’une low-cost. 37 Airbus A320 des 69 d’Iberia seraient mis à sa disposition pour assurer des court et moyen-courriers. Deux jours après la validation du conseil d’administration, c’est l’IAG, groupe auquel appartient Iberia depuis sa fusion avec British Airways qui devra approuver le projet. Le porte-parole de la compagnie n’a pour le moment ni confirmé ni infirmé les propos du quotidien espagnol. Il indique simplement que des négociations sur le sujet sont en cours avec le syndicat des pilotes SEPLA.
Iberia a déjà eu un tel projet. En octobre 2009, son PDG Rafael Sanchez-Lozano avait fait part de sa volonté de créer une nouvelle compagnie qui assurerait des vols domestiques et européens, mais celle-ci n’avait pas vu le jour puisque les discussions avec le personnel n’avaient pas abouti. Cette seconde tentative risque de rencontrer les mêmes difficultés. Le syndicat SEPLA a d’ores et déjà réagit en accusant la direction de violer les accords syndicaux signés avant la fusion avec British Airways réglementant l’externalisation de vols. Pour le syndicat, il serait plus productif de baisser les coûts de fonctionnement. En attendant, Iberia peut toujours compter sur Air Nostrum avec qui elle a signé un accord de franchise et Vueling qu’elle détient à hauteur de 45,85 % pour parvenir à externaliser davantage de vols domestiques et européens.
Iberia a déjà eu un tel projet. En octobre 2009, son PDG Rafael Sanchez-Lozano avait fait part de sa volonté de créer une nouvelle compagnie qui assurerait des vols domestiques et européens, mais celle-ci n’avait pas vu le jour puisque les discussions avec le personnel n’avaient pas abouti. Cette seconde tentative risque de rencontrer les mêmes difficultés. Le syndicat SEPLA a d’ores et déjà réagit en accusant la direction de violer les accords syndicaux signés avant la fusion avec British Airways réglementant l’externalisation de vols. Pour le syndicat, il serait plus productif de baisser les coûts de fonctionnement. En attendant, Iberia peut toujours compter sur Air Nostrum avec qui elle a signé un accord de franchise et Vueling qu’elle détient à hauteur de 45,85 % pour parvenir à externaliser davantage de vols domestiques et européens.
